des pas perdus - Mot-clé - alternative politique - Commentaires<p>un léger décalage...</p>2024-03-01T17:36:28+01:00des pas perdusurn:md5:fd5fbac0d26e743733ca83b9a57fa9efDotclearObama : un exemple pour le PS - pas perdusurn:md5:d80a9563d211c38e1489cbfefbc559892008-11-08T10:34:59+01:002008-11-08T10:39:34+01:00pas perdus<p>la crise en a perturbé plus d'un... en remettant leurs certitudes en question</p>Obama : un exemple pour le PS - rachidurn:md5:c187e0c2dc7aeab6ba294e1ed0a819782008-11-08T07:13:05+01:002008-11-08T10:32:17+01:00rachid<p>Qu’ils fassent l’économie ou la guerre (c’est souvent pour eux la même chose), les Américains le font avec leurs gros sabots. Sans économiser sur les dégâts collatéraux. On va dire, que je fais de l’antiaméricanisme primaire. Mais je n’y peux rien si l’économie américaine me fait de plus en plus penser à Jurassic Park de Steven Spielberg. Une sorte de dinosaure ou brontosaure, ressuscité en laboratoire, qui sème la terreur. Jusqu’à présent le monstre saccageait le terrain des autres. Tiers-monde, pays émergents, cela n’avait pas trop d’importance. Mais maintenant qu’il sévit aux Etats-Unis, ce n’est plus la même chose. On entend des pleurs et des cris, des appels au secours lancés à l’Etat, un comble dans un pays où le mot « Etat » est un gros mot. Tout juste si les curés, les pasteurs, les rabbins n’ont pas été sollicités pour exorciser le monstre. On entend John McCain, républicain pur et dur, s’en prendre à « la corruption et la mauvaise gestion de Wall Street » ; à « la quête sans fin de l’argent facile » ; aux « PDG qui ramassent des milliards de dollars en quittant leur entreprise en faillite » ! Un discours que ne renieraient ni Arlette Laguillier, ni Olivier Besancenot, ni Marie-George Buffet ! Le plus surprenant dans l’histoire, c’est que les socialistes français (disons la plupart) ont choisi précisément cette période pour se convertir au capitalisme. Rappelez-vous Bertrand Delanoë, confessant son attirance pour le libéralisme économique dans son livre prophétiquement intitulé « De l’audace ! ». Voilà qui s’appelle avoir du pif ! Alors que les dirigeants socialistes pourraient avoir aujourd’hui un boulevard, une confirmation éventuelle de leurs théories, les voilà en plein marasme. J’en déduis une chose. Il y a des gens qui penseront toujours à contretemps. Ce sont des boussoles faussées. L’avantage d’une telle boussole, c’est qu’à défaut de savoir où l’on va, on sait au moins où il ne faut pas aller.</p>Obama : un exemple pour le PS - pas perdusurn:md5:d92bef95f10daffe9eb705dc5c5f6b412008-11-06T18:13:39+01:002008-11-06T18:13:39+01:00pas perdus<p>qui vivra, verra...</p>Obama : un exemple pour le PS - rachidurn:md5:1008a6ac5e0ceffdf0f503f843deaf6f2008-11-06T14:39:15+01:002008-11-06T14:53:01+01:00rachid<p>Comme disait l'aveugle....</p>
<p>D’un point de vue strictement symbolique, Barak Obama a raison. Le changement a déjà eu lieu puisque, pour la première fois, un Noir (en fait un métis) vient d’être élu dans une grande démocratie issue d’une ancienne société esclavagiste. Est-ce la revanche de Cimendef (le vrai, celui de l’Histoire) ? Oui. Et l’on voit bien que cette nouvelle prend un relief particulier (trop ?) en Afrique, notamment au Kenya pays du père d’Obama. Elle prend également du relief en France où l’on a suivi avec enthousiasme (trop ?) cette élection. Cette victoire symbolique aura à n’en pas douter des répercussions symboliques. Leçon numéro un : les partis politiques français doivent aujourd’hui s’ouvrir d’avantage sur la société. Ne serait-ce que pour dépasser définitivement la notion de race, de couleur, de communauté au bénéfice du seul débat sur les idées. La victoire d’Obama réjouira donc tous ceux qui militent en faveur d’une société post-raciale (et non pas communautariste). Elle ne doit pas nous transformer en apôtres du « rêve américain » pour autant. N’en déplaise, le « rêve américain » s’est fait sur le génocide d’un peuple : les Indiens d’Amérique, parqués dans des réserves. Qui en a parlé pendant la campagne ? Obama les a-t-il visités ? Qui a pensé à sabler le champagne avec eux, hier, ou à les inviter sur les plateaux de télévision ? Pour terminer, au risque d’être trouble-fête, je rappellerai cette évidence. Les civils qui meurent sous les bombes en Afghanistan ou en Irak, ceux qui meurent de faim en Afrique se moquent que les ordres soient donnés par un Noir ou un Blanc. Alors attendons pour voir, comme disait l’aveugle à sa femme qui était sourde.</p>