les ennemis de mes ennemis sont-ils mes amis ?

Evidemment , non.

Le troisième est visiblement anti-sarko, peut-être bien de gauche, militant de la cause noire et de sa mémoire.

Il a semble-t'il tout pour plaire.

Sauf, qu'il défend aveuglément Dieudonné.

Rappelons que ce dernier a prononcé des déclarations nauséabondes sur la Shoah, Israël et les juifs.

Comme si minimiser la Shoah gonflait l'importance des peines et des crimes supportés depuis des siècles par la communauté noire...

Dieudonné qui a même un temps pactiser avec Le Pen, l'homme du "détail"...

Par le passé, certains intellectuels comme Didier Daeninckx ont dénoncé les Rouges-Bruns, des militants venus de la gauche qui se sont alliés à une partie de l'extrème droite par rejet viscéral de l'Etat d'Israël.

On peut et on doit critiquer la politique d'Israël tout en gardant la tête froide. C'est-à-dire sans tomber dans les pires excès qui mènent à l'antisémitisme ou au négationnisme. Bref, critiquer ce pays de la même façon que les autres pays.

Dieudonné prétend être le militant d'une cause, mais ses excès l'en détournent irrémédiablement. Comment peut-on en même temps défendre des victimes quand on nie la qualité de victimes à d'autres, au motif qu'elles sont juives ?

Sur ce point Dieudonné a franchi la ligne jaune. Et ceux qui le défendent également.

La connerie est excusable, mais pas les relents de négationnisme ni les poignées de mains à Le Pen.

C'est pourquoi, ceux qui soutiennent Dieudonné ne sont pas mes amis... et ne figurent pas dans ma liste de liens.

Les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis.