l'abécédaire de la crise

un léger décalage...

Billet

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  • Automne noir 2008 par référence au lundi noir du krach de 1929.
  • Bourse : elle fut l'alpha et l'omega de la pensée politique dominante de ces 20 dernières années. Elle a causé des dégâts à gauche. Selon ses thuriféraires, la bourse atteignait des sommets, preuve que tout allait bien...
  • Capitalisme ou économie de marché, système économique dominant qui se révèle destructeur s'il n'est pas suffisamment encadré et contrôlé. Et finalement, autodestructeur.
  • Dimanche, jour de repos traditionnel des salarié-e-s, sauf exceptions, remis en cause par la droite et le patronat sous prétexte de générer de la croissance, de l'emploi et d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés.
  • Empire étasunien en voie de décomposition. Les derniers événements donnent raison à Emmanuel Todd.
  • Finances. Taries ?
  • Georges W Bush a terminé le boulot entrepris par Ronald Reagan en privatisant tout ce qui pouvait l'être. Transformant bien avant la crise, l'Etat en bailleur de fonds du secteur privé. Sa présidence se caractérise par d'incessants allers-retours de personnels entre les sphères publiques et privées.
  • Hara Kiri s'appelle désormais Siné Hebdo dont la qualité éditoriale, les caricatures et l'humour ne se démentent pas depuis le 1er numéro. Une valeur sûre. Investissez !
  • Idéologie dominante qui permet à ses serviteurs d'imposer des mesures absurdes, sous-couvert de réalisme et de pragmatisme, en niant la réalité. Actuellement, le néo-libéralisme, hier le communisme de l'URSS et ses satellites.
  • Junker jean-Claude, président de l'Eurogroupe, il est également premier ministre et ministre des finances du Luxembourg, un paradis fiscal (voir un peu plus loin...).
  • Kapital Das, Karl Marx, lecture conseillée pour les prochaines soirées d'hiver au Kremlin-Bicêtre en dégustant un demi.
  • Lagarde, Christine, ministre de l'économie et des finances. A su redonner confiance aux acteurs économiques en comparant la crise à un simple problème de tuyauterie.
  • Mini sommet européen, du samedi 4 octobre 2008, a confirmé que l'Union européenne ne servait qu'à dérèglementer et privatiser tous les secteurs de l'économie puisqu'aucune décision commune ne fut prise pour enrayer la crise.
  • Nationalisation : maître mot de nos gouvernements néo-libéraux pour sauver les institutions financières. Dans ce domaine, Hugo Chavèz passe aujourd'hui pour un amateur...
  • Opacité des marchés financiers . Permet le blanchiment de l'argent du Crime, le montage de sociétés bidons, et une certaine "fuite en avant" du système pour créer artificiellement de la croissance jusqu'à ce que tout s'effondre...
  • Paradis fiscaux : pays à fiscalité anormalement très basse qui garantissent l'inviolabilité du secret bancaire et favorisent l'opacité des marchés financiers.
  • Réformes : expression volée par les néo-libéraux aux socialistes ou socio-démocrates pour déréguler, dérèglementer et privatiser tous les secteurs de l'économie au profit d'une minorité sociale.
  • Sarkozy, président de la République élu en mai 2007. Avait prévenu les Français-e-s : tout est possible...
  • Travailleurs et Traders : crise, récession, chômage technique, licenciements. Comme d'habitude, ce seront les 1ers qui paieront les fautes des 2ds...
  • Ubuesque, le discours de N. Sarkozy et des chefs d'Etat qui semblent découvrir les ravages du capitalisme sauvage.
  • Valeurs boursières : en forte baisse malgré les sommes astronomiques versées par les banques centrales depuis des mois.
  • Woerth, le ministre du budget a prononcé quelques perles comme "récession technique". Il faisait sans doute allusion à la croissance molle provoquée par une tuyauterie défaillante...
  • X est un trader, un golden boy. Ce jeune financier jouait en Bourse comme d'autres au PMU. Ses employeurs le motivaient en lui versant des primes très très généreuses...
  • Y crise d'inspiration.
  • Zenitude... Soyons "zen" pour garder notre sang froid comme le recommande F. Fillon.