On peut lire un excellent billet sur le baron du medef.
Et comme dirait notre éminent président :
Vous me demandez pourquoi M'dame Chabot ? Et bien parce que s'il existe un classement des individus les plus nuisibles pour les droits sociaux et les services publics, le baron est certainement sur le podium tant ce patron des patrons, à l'époque de Jospin et Raffarin, fit tout en son pouvoir pour torpiller l'Etat providence.
Dans ce billet intitulé Ernest-Antoine Seillière, un baron perché sur des obligations «pourries» Médiapart confirme une information du Canard Enchainé de la semaine précédente.
La société d'investissements du baron, détenue à 35,9 % par son illustre famille Wendel a été classée en junk bonds ("obligations pourries") par Standard & Poor's, ce qui n'est pas bon, mais vraiment pas, pour susciter un sentiment de confiance...
La révolte gronde...
Sinon, on a découvert Mouvements
Dans un billet intitulé "Que faire face à la crise financière ? Nationaliser le secteur bancaire !", Michèle Briand estime que la recapitalisation des banques n'est pas suffisante pour en finir avec la crise. Au contraire, elle crée une sorte de bulle en dollars (et en euros des gouvernements US et européens) qui remplace la bulle financière. La planche à billets fonctionne... Il faudra bien un moment en payer le prix. Les entreprises, les banques, les citoyens ?
Selon elle, le système capitaliste actuel est un drogué qui a besoin de sa dose de drogue, c'est-à-dire de crédits... Il faut donc la lui apporter mais pas s'en contenter, ce qu'ont tendance à faire nos gouvernants. Pour réussir, l'économie doit se désintoxiquer du crédit facile en étant revu de fond en comble...
Cette refonte de l'économie doit commencer par la nationalisation du secteur bancaire et "l’institution d’un “new new deal”... A lire.
Commentaires
Tiens, je ne sais quel journal traitait Royal de cruche il y a encore peu pour cette même idée de nationaliser les banques.
En même temps, c'est tellement plus simple de les "cautionner" sans conditions
il faudrait comparer le traitement fait par les médias traditionnels de Sarkozy et de Royal