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Au-delà des images incroyables montrant la ministre candidate dans un état anormal, comme si elle avait bu ou respiré quelque substance hilarante, on se disait devant notre poste tv que la France était tombée bien bas.

Des images qui révèlent que le sarkozysme n'incarne pas seulement l'injustice sociale mais également la bêtise et l'inculture...

Car qu'on le veuille ou non, un ministre représente la République. Traditionnellement, le meilleur de la République, son élite politique...

Mais n'accablons pas la dame ministre et candidate... Après tout, ce n'est pas elle la responsable.

La France est tombée bien bas le jour où elle s'est donnée à Nicolas Sarkozy.

L'homme avait annoncé partout, qu'élu, il irait prendre la mesure de ses nouvelles fonctions en se retirant du monde, évoquant une sorte de retraite spirituelle...

Au lieu de ça, n'ayant semble-t-il pas suffisamment de temps de cerveau disponible, il fêta sa victoire dans un palace parisien avec ses plus fidèles soutiens, le gotha du patronat et du journalisme de droite... puis, il partit en croisière sur le yatch d'un homme d'affaires milliardaire...

Commença alors le temps du bling-bling, du glamour, des privilèges fiscaux, des boucs émissaires de chômeurs, de fonctionnaires et d'immigrés...

Le temps d'une droite de droite, d'une droite décomplexée.

Pouvait-il en aller autrement après plus de cinq années de matraquage médiatique vantant quotidiennement les mérites supposés du ministre-candidat ?

Cinq années de populisme nationaliste et néo-libéral...

Cinq années de lavage de cerveau où forcément le ministre était l'homme de la situation et le candidat le plus compétent... de tous !

Cinq années où les médias traditionnels ont tu ou minimisé certains faits ou amitiés encombrantes...

Le slogan débile et absurde "Tout est possible" nous avait pourtant prévenu !

On vous fait grâce de la liste des forfaits accomplis par Sarko et sa fine équipe depuis mai 2007.

On s'étonne seulement que des médias traditionnels, quittent enfin leur somnolence complaisante et partisane pour le sarkozysme ambiant, et diffusent les images d'une ministre qui rit de sa propre incompétence...

Jusque-là, une sorte d'omerta plombait le débat politique, comme si l'UMPS espérait réduire les prochaines élections à un vote de soutien ou de défiance à l'égard de la politique de Sarkozy.

Il n'empêche que grâce à Rachida, les médias s'intéressent enfin aux élections européennes de juin 2009__. Il serait temps, non ?