il y aura bien généralisation...

un léger décalage...

Billet

Grosse déception cette semaine avec la décision du Conseil constitutionnel qui valide l'essentiel des dispositions du projet de loi relatif au travail dominical.

Dans ce contexte, la remise en cause par les "sages" des dispositions créant un régime spécial pour la ville de Paris est anecdotique.

Selon le directeur du CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), la généralisation du travail dominical ne boostera ni la consommation, ni l'emploi. Au contraire, 6800 à 16200 emplois risquent de disparaitre dans le commerce alimentaire, les prix à la consommation d'augmenter.

Cette dernière loi symbolise la régression sociale subie depuis les années 2000 Il ne s'agit plus seulement pour la droite de revenir sur des droits sociaux des années Mitterrand, de la Libération ou du Front populaire ! Mais d'aller plus loin !

On comprend la joie du Medef et des néo-libéraux de tous poils ! Cette nouvelle victoire du Capital contre le monde du travail efface une règle en vigueur depuis juillet 1906.

A ce train-là, il ne serait pas étonnant que le gouvernement ou un parlementaire UMP propose un texte qui remette en cause les lois de 1905 sur la laïcité.

A ce train-là, on revient au temps des seigneurs, comme dirait ma grand-mère !

Commentaires

1. Le dimanche 9 août 2009, 12:54 par Gaël

anecdotique, mais epine dans le pied de Sarkozy tout de même ! si Delanoé a autant de courage politique qu'Ayrault (qui refuse toute ouverture dominicale) ça pourrait faire du bruit, Paris est tout de même LA destination touristique par ici

le point de vue d'Anglade est intéressant à ce point de vue http://www.betapolitique.fr/Travail...

(bon d'accord on se contente de petites victoires, mais ça fait déjà du bien :) )

2. Le dimanche 9 août 2009, 13:28 par gauchedecombat

Content que tu te joignes à moi, pour que de concert nous continuions à dénoncer l'inacceptable. N'oublions pas... Ite missa est.... http://gauchedecombat.wordpress.com...

3. Le dimanche 9 août 2009, 17:23 par pas perdus

Merci pour le lien Gaël, intéressant en effet.

GDC : chaque dimanche, indignons-nous pour éviter que le travail dominical se banalise.

4. Le dimanche 9 août 2009, 18:30 par Eric

Effectivement, il y a une stratégie visant à précariser toute la société. Face à cela, la réaction est trop souvent "on n'a pas le choix, faut s'adapter", ce qui signifie "subir", "faire des concessions", qui ne mènent qu'à d'autres concessions, d'autres régressions.

5. Le dimanche 9 août 2009, 18:30 par Eric

Effectivement, il y a une stratégie visant à précariser toute la société. Face à cela, la réaction est trop souvent "on n'a pas le choix, faut s'adapter", ce qui signifie "subir", "faire des concessions", qui ne mènent qu'à d'autres concessions, d'autres régressions.

6. Le dimanche 9 août 2009, 18:47 par Fred de Roux

Bonsoir Rébus,

Oui, déception après l'avis rendu par le Conseil Constitutionnel. Pourtant, il y avait matière à s'opposer. Apparemment les sages ont considéré (mais sont-ils si sages qu'on le dit ?) que travailler le dimanche, pour raison touristique (et non en touriste), était valide. Et toc pour ceux qui pensaient tout le contraire (on est quelques uns).
Je ne sais pas où tu trouves tes sources, mais je n'ai pas eu vent de cette "étude" du CREDOC.
Pour Paris, je ne vois guère ce que cela change : en tant que touriste j'ai arpenté plus d'une fois la capitale. Je peux te dire que beaucoup travaillent le dimanche et ce, depuis des lustres. Que le maire choisisse des quartiers pour favoriser le travail dominical, ça me fait doucement rigoler : tous les quartiers de Paris sont touristiques.

7. Le dimanche 9 août 2009, 19:02 par des pas perdus

Bien d'accord avec toi Eric, mais bon, ce type de discours passe mal en ce moment.

Fred : Heu... mon prénom est Stéphane... J'ai trouvé l'info sur le monde. Sinon, les zones touristiques et non touristiques sont à l'origine de nombreux contentieux au tribunal administratif quant à l'autorisation d'ouvrir ou non les magasins.