En quittant la rue Ordener, la station vélib de la rue des Cloys est vide. Surprise, des colleurs se sont arrêtés là...
Une photo... Trois ? Quatre ?
En quittant la rue Ordener, la station vélib de la rue des Cloys est vide. Surprise, des colleurs se sont arrêtés là...
Une photo... Trois ? Quatre ?
Commentaires
Remarquable photographie et remarquables affiches.
Pour les affiches, pas besoin de commentaires ?
Si, à une époque, Keith Haring collait ses oeuvres dans les emplacements de publicité des stations du métro parisien.
(on se représente la dimension)
C'était clandestin, c'était sa manière de se faire connaître (mais il était déjà connu) et de parler du marché de l'art.
Un grand collectionneur (je n'ai pas les références, c'était dans Beaux-Arts, et je ne vais pas chercher dans ma collection encartonnée) a remarqué, un soir, ce Keith Haring, signé - c'était exceptionnel pour KH. Le collectionneur était alors pauvre et modeste amateur de gravures du XIXè siècle qu'il trouvait chez des bouquinistes sous-estimant leur valeur marchande. Il a couru chez un copain qui avait une échelle et qui était libre pour "aller avec". Ils ont décollé et roulé l'oeuvre (au pied du lit, dans un studio) qui a permis à cet amateur, quelques années plus tard, de se lancer dans la "vraie" collection.
On connaît mon histoire, je suis plus près de Louis XVI que de Hugues Capet, j'ai plus de souvenirs que de projets (réalistes).
Je vous parle d'une époque où on pouvait, même, ou surtout, à une heure tardive, entrer dans une station de métro avec une échelle et décoller une affiche, proprement.
Aujourd'hui, on arrache. Et ça ne donne rien. Même Villeglé, s'il arrache encore, ne ferait pas ça.
Foin des nostalgies !
La photographie.
Facile : "manque de pots et pourtant..."
Moi, j'ai d'abord vu les grilles de geôles. Aucun passé. Je devrais "consulter".
Et les verticales noires soulignées par les horizontales blanches, rappelées en couverture des poteaux noirs.