Le plumitif du quotidien de Dassault précise :
«Même la loi censée régler tous les problèmes liés au travail dominical n’est pas respectée, peste Joseph Thouvenel, de la CFTC. Ces enseignes ouvrent illégalement pour gagner des parts de marché et tuer la concurrence. Elles occupent le terrain pour qu’on nous refasse ensuite le coup du fait accompli, en légalisant la délinquance.».[1]
Au-delà des peines insuffisantes et inefficaces aux niveaux préventif et répressif et du recul social et sociétal que représente cette banalisation du travail dominical, la permissivité ou la passivité des autorités de l'Etat vis-à-vis de la délinquance patronale pose un réel problème. [2]
Notes
[1] le Figaro : De plus en plus d’ouvertures dominicales illégales
[2] des pas perdus : de la délinquance patronale dominicale
Commentaires
Il faut augmenter le montant des amendes...
Je connais quelqu'un qui défend des salariés d'hypermarchés, il m'expliquait combien ces patrons se croyaient tout permis
Il faut des sanctions exemplaires !
Il faudra attendre l'alternance politique, on ne peut pas compter sur l'UMP pour relever le niveau des peines...
Comment veux tu que les patrons aient une autre attitude ... quand ce sont les politiques ( du parti au pouvoir ) qui montre l'exemple , avec le non respect de la loi SRU ... se mettre dans l'illégalité , en préférant les amendes , c'est une spécialité de l'UMP , non ? et notoirement connu , d'un ancien maire de Neuilly .
Alors , faut pas s'étonner , que d'autres prennent la suite dans d'autres domaines , comme le commerce.
Bien d'accord avec toi Joel.
Ce n'est pas tant le problème de l'amende initiale que le problème de la récidive ... la prison règlerait très rapidement le problème !
@ +
elles sont déjà surchargées, et puis toucher au portefeuille de ces gens là me semble plus efficace...
Plutôt que de courir en catastrophe au G20 le dimanche acheter le pot de mayonnaise qui justement nous manque, allons-y maintenant remplir nos caddies et jusqu'à 1500 € s'il le faut!
(projet de loi de solidarité voyou)
Je consomme donc je suis... (citation du philosophe Sarkozy, XX-XXIè siècle)