le travail dominical, une régression sociale

un léger décalage...

Billet

«La question du travail dominical a été remise au goût du jour avec l’adoption de la loi du 10 août 2009 qui a changé en profondeur les règles du jeu. Même si jusqu’ici de nombreuses exceptions au repos dominical existaient déjà, le législateur a cru bon de les étendre un peu plus. (...) cette loi est porteuse de régression sociale.»

«Les salariés les plus impactés par cette loi sont sans conteste ceux travaillant dans les zones touristiques et thermales, puisque ceux-ci pourront se voir contraints de travailler le dimanche, et ce sans n’avoir le droit à aucune compensation.»

fermeture160111.jpg (vers la rue Bion, Paris 17)

«Pour les salariés des établissements soumis à l’obtention d’une autorisation de dérogation au repos dominical, la loi prévoit en principe pour ceux-ci l’obtention de contreparties définies par accord collectif et le travail dominical devra s’effectuer sur la seule base du volontariat.»

«On peut donc s’interroger sur le fait de savoir si les salariés auront vraiment le choix de refuser de travailler le dimanche, la loi ne protège pas ces derniers, ni même les candidats à l’embauche qui pourraient bien se trouver contraints de se porter volontaires s’ils veulent décrocher un emploi.»

Ces quelques lignes, extraites du rapport de congrès 2011 du syndicat CGT-FO, sont disponibles sur le blog de la Fédération des Employés et Cadres - CGT FO, section commerce, spécialement dédié à la lutte contre le travail dominical. Une mine de renseignements sur la lutte contre le travail dominical à l'instar du site collectif des amis du dimanche.