11 novembre 1918 - 11 novembre 2012. Rétrospectivement, il y a matière à réfléchir. Une génération décimée dans l'union sacrée de chaque nation belligérante. 9 millions de morts et 20 millions de blessés. Des plaies qui se referment quand celles et ceux qui les portaient rejoignent après toute une vie de deuil un être cher tombé au "champ d'honneur". Après la guerre, "plus jamais ça", "la der des ders". Mais la paix, c'est la guerre par d'autres moyens : la concurrence et la compétitivité, le libre-échange et le dumping social, et l'oligarchie qui s'enrichit grâce au travail des conscrits de l'horreur économique. L'Union européenne et la mondialisation, c'est la 3ème guerre mondiale avec d'autres armes...
Désolé pour cette petite introduction qui s'est imposée après avoir revu ces images. Au départ, il y a ce pochoir "alerte à la bombe" qui nous amène, allez savoir pourquoi, à sélectionner des graffitis assez minimalistes. Il en ressort une série de gueules cassées. Et de fil en aiguille, voici L'adieu du cavalier de Guillaume Apollinaire :
« Ah Dieu ! que la guerre est jolie
Avec ses chants ses longs loisirs
Cette bague je l'ai polie
Le vent se mêle à vos soupirs
Adieu ! voici le boute-selle
Il disparut dans un tournant
Et mourut là-bas tandis qu'elle
Riait au destin surprenant »
Commentaires
Combien de "responsables" meurent au combat dans une guerre, qu'eux-mêmes ont déclenchée pour leur intérêt ou celui de ceux qui les "conseillent" (et qui en réchappent eux aussi) ?
L'illogisme de la situation est total. Combien de morts ou de blessés représentent les fortunes de certains personnages connus ? Au contraire, ceux qui comme à Craonne en 1917 se sont révoltés l'ont payé de leur vie.
http://www.youtube.com/watch?v=z-yR...
Merci pour le lien. Je pense aux maîtres des forges et à un certain baron Seillière..
Pour les réfractaires à facebook, je dois bien reproduire mes oeuvres. Hier, j'ai commenté le scandaleux sermon de Mgr André Vingt-Trois, la semaine précédente, à l'assemblée des évêques.
Scandaleux non pas seulement par sa provocation contre l'union homosexuelle, mais surtout parce que l'évangile du jour parlait d'autre chose.
Hier, rebelote, avec le père Emeric Colas des Francs.
"En ce dimanche, à Falaise, l'homélie était dite par le père Emeric Colas des Francs.
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Le seul intérêt du 11 novembre, c'est que la chasse s'arrête à 10 h 30, pour le matin, ne rêvons pas, parce qu'à 11 h, ils sont tous au Monument aux morts, entre frères d'armes, et il y a une buvette."
Voilà.
J'oubliais que ça bugue un peu quand on met des crochets, désolé.