Strummerville

un léger décalage...

Billet

« Je hais le général de Gaulle. je hais les gaullistes et ce qu'ils représentent. Une certaine idée de la France, les DS, les Trente Glorieuses et les speakerines-troncs en noir et blanc. Rien de très original pour un ancien punk, fils de militant communiste. Sauf que moi, j'ai une raison. Une excellente raison. »

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Le narrateur et principal personnage a abandonné ses études et quitté la France après une action commando qui a complètement foiré contre le GUD. A Londres, il fréquente les squats et rencontre un dénommé John Mellor, chanteur dans un groupe qui a une petite renommée locale.

L'Angleterre pré-Thatcher est en pleine crise économique et sociale, la révolte gronde, les Sex Pistols font leurs premiers concerts, et l'obscur chanteur décide de monter un groupe punk avec deux gus croisés à un concert. Mellor devient Joe Strummer.

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Le narrateur assiste aux premières heures des Clash, aux répétitions, aux concerts, à la création des morceaux, à l'enregistrement des albums, aux tournées marathon, à leur combat pour imposer à CBS de vendre London Calling et Sandinista, leurs double et triple albums au prix d'un album simple, à la fatigue et aux premières dissensions...

C'est à l'occasion de la disparition de Strummer après la sortie de Combat Rock que le narrateur revient en France. Au cours d'un banal contrôle policier, son passé le rattrape et l'histoire prend une autre dimension...

En mélangeant légendes, fiction et faits réels, l'auteur permet au lecteur de vivre "en live" l'aventure des Clash, et même beaucoup plus. Passionnant.