FashionMag.com l'illustre à merveille :
« Il ne fait pas bon vouloir ouvrir le dimanche si l’on est commerçant dans le Marais, quand c'est contraire aux textes ! FashionMag avait déjà évoqué l'intervention de contrôleurs du travail dans le Haut Marais. »
S'en suivent quelques lignes qui font froid dans le dos en révélant combien lesdits commerçants tentent de survivre sous la Terreur bolchevik ! Tout cela parce qu'ouvrir le dimanche son magasin est "contraire aux textes" !
Incroyable ces "textes" qui empêchent de voler, de tuer, de violer, d'escroquer, de racketter, de dealer, de frauder le fisc, de rouler à contre-sens sur l'autoroute, de voyager sans billet dans les transports en commun en toute impunité ! Ceci dit, il faudrait rappeler à l'auteur de ce torchon que la France est un État de droit avec des lois, des décrets et des arrêtés...
Pour renforcer son propos, le journaliste avance que le dimanche représenterait parfois jusqu'à 30 % du chiffre d'affaires...
« De quoi évidemment leur donner envie de réagir ! »
L'argument massue tombe à côté dans la mesure où le pouvoir d'achat n'est pas extensible et qu'il reste les autres jours pour consommer !
Par ailleurs, La Provence contredit les fausses évidences du premier article. En l'occurrence, les commerçants eux-mêmes, par la voie de leur organisation, s'opposent au travail dominical :
« Nous avons réalisé un sondage auprès des commerçants du centre-ville. 95 % d'entre eux y sont opposés. Cette enquête nous a permis de mesurer la forte opposition des commerçants. Aucun avantage disent-ils. Plus de vie de famille, pas ou peu de clients et des charges doubles. »
Puisque le gouvernement tend à réduire toutes les charges dans le cadre de sa politique de l'offre, il ne reste plus qu'à interdire la vie de famille aux commerçants, aux salariés et aux clients pour relancer la consommation et la croissance grâce au travail dominical... Après tout, les affaires sont les affaires !
Commentaires
Les commerces ouverts le dimanche sont une bénédiction pour la grande distribution. Elle lui permet d'éliminer la concurrence qui ne peut pas ouvrir sept jours sur sept de 9 heures à 20 heures.
Quand le "ménage est fait", c'est à dire la concurrence éliminée, on peut revenir à des pratiques très enrichissantes. Je me souviens d'un temps où l'on trouvait partout une station service près de chez soi. Après trente années de fermeture intensive des petites stations pour cause de concurrence féroce des grandes surfaces, le prix du carburant est maintenant élevé dans les grandes surfaces... Aussi cher dans l'hyper que dans dans la petite station survivante.
Patatipatata... qu'est-ce qu'ils vendaient ? des patates ? des pâtes ? des salades patati patata ?
Les couleurs et les contrepoints de despas sont là, et il a deux bittes (attention à l'orthographe !)
LCL, c'est un mélange entre Le Crédit Lyonnais et les rouges de LCI ?
Pour le reste, non, tu rêves, on ne chasse pas la fraude rue des Rosiers ! Tu veux l'effondrement immédiat de notre société-économie-finance déjà malmenée depuis... on ne sait quelle rue...
Exactement Hubert, tous les petits commerces ont pâti de cette "concurrence" et probablement de la liberté des prix.
Lou : Je n'en sais pas plus que toi. Mais j'étais content de trouver cette vieille boutique. Quant à LCL...