Une bataille contre les salariés

un léger décalage...

Billet

L'offensive des néo ou socio-libéraux et du patronat pour généraliser le travail dominical est une bataille dans la guerre qu'ils mènent contre les salariés et les classes populaires et moyennes pour détruire les droits sociaux.

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La proposition de loi du Front de gauche garantissant le droit au repos dominical votée par le Sénat sous un pouvoir de droite qui devait être adoptée par la nouvelle majorité de gauche à l'Assemblée Nationale aurait refroidi efficacement les velléités du patronat.

Or, la victoire de Hollande et deux années des gouvernements Ayrault-Valls n'ont rien changé. Le gouvernement Ayrault a cédé sans condition sur l'ouverture des magasins de bricolage, et l'actuel ministre en charge du dossier est favorable à de nouvelles concessions au patronat.

Dans ce contexte, l'intention de la maire de Paris de proposer au Conseil de Paris la création d'une mission d'information et d'évaluation relative au travail dominical est très inquiétante. Est-ce une manœuvre dilatoire pour réduire la pression du patronat et certains élus du PS qui réclament de nouvelles zones touristiques ou pour berner les opposants au travail dominical, à l'instar de la commission Bailly ?

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A priori, la question inquiète dans sa propre majorité car Emmanuelle Becker, élue communiste du 13e arrondissement déléguée à la jeunesse, s'est fendue d'une excellente tribune, Travail dominical : une guerre contre les salariés :

« C'est un débat qui semble revenir encore et toujours. Les plus dogmatiques des libéraux n'arrivent pas à comprendre pourquoi les Français refusent l'extension du travail dominical. Serions-nous, comme certains le laissent entendre, un peuple fainéant et arriéré, qui se complaît dans l'oisiveté quand nos voisins (et concurrents) européens en profitent pour engranger les bénéfices? C'est une drôle de vision de la construction européenne, mais surtout, c'est une bien étrange façon d'envisager le monde du travail. »

Elle poursuit :

« Il faudrait remonter à la base de la construction économique de notre société pour bien comprendre les enjeux. Et sans entrer dans le détail, il est facile de comprendre que le jour de repos commun est très loin d'être improductif. C'est une journée sans laquelle les salariés ne parviendraient sans doute pas à tenir le reste de la semaine. Et c'est pourtant à cela que la droite entend s'attaquer. Après avoir fait reculer l'âge de départ en retraite, après avoir fait augmenter le temps de travail hebdomadaire, on se demande par quel miracle les salariés ont toujours droit à une pause déjeuner. En vérité, le travail dominical n'est rien d'autre qu'une offensive de guerre contre les salariés. »

Je vous invite à lire la suite sur le Huffington Post. A suivre !

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Commentaires

1. Le mardi 13 mai 2014, 19:07 par Lou de Libellus

Une bataille n'est pas la guerre (De Gaulle).
Toutefois, je me demande si tu ne devrais pas évoluer dans ton art, passer du street-art aux "Marine". Les "Marine" sont cotées de plus en plus haut.
Maintenant, si tu peux vivre de tes rentes et te retirer au maquis...

2. Le mercredi 14 mai 2014, 07:55 par des pas perdus

Quel provocateur.

Bon artistiquement, j'en suis resté à Klein !

3. Le mercredi 14 mai 2014, 18:52 par Lou de Libellus

Je vois. Tu jettes l'argent par les fenêtres.
Non. Plus précisément, tu vends une zone de vide (vieux taoïste !) contre une poignée de poudre d'or que tu jettes à la Seine, après avoir délivré un reçu que tu brûles sur place, en présence de l'acquéreur, pour ne pas laisser de traces. C'est bien cela ?
Le bleu 'Yves Klein' ('IKB') n'est pas marine. 'I' = International. Tu es à quelle marche dans l'échelle des 'dan' ? Yves Klein était 4e dan dans les années cinquante, le seul Français à ce niveau, à l'époque.
Il a fait aussi des anthropométries roses (j'ai un T-shirt) : pas de jaloux !
Il est mort d'une crise cardiaque à l'âge de 34 ans.
Fais un check-up, à tout hasard : - )

4. Le mercredi 14 mai 2014, 19:08 par Lou de Libellus

J'oubliais. Tu connais l'esprit de l'escalier d'un certain Jean-Jacques - la formule vient de Diderot ('Le paradoxe...'). J'ai le sens de la formule, je veux dire, le livre.
Pour le moment, il n'y a que le lien vers ta chronique.
Il faudra patienter un peu.
D'abord, il y aura un roman de la "littérature pour la jeunesse", la jeunesse de 1957 ! Les pré-requis sont plus importants que pour l'eau de rose (merci de ton commentaire chez moi).
Ensuite, Orwell.
Et après, peut-être 'Le sens...', mais il y a d'autre choses.
Je viens de recevoir un 'Marc Villard' dédicacé. Et une BD (ça nous changerait) de Manara - plutôt pour les grands, mais... avec tout ce qu'on apprend aujourd'hui à la maternelle...

5. Le jeudi 15 mai 2014, 11:41 par des pas perdus

Nulle intention malveillante de ma part ! Ne te noie pas dans la Marine... Avec Manara, tu vas te perdre dans d'autres eaux. Jeunesse quand tu ne nous abandonne pas !
J'ai dépassé cet âge canonique de 34 ans depuis bien longtemps, peut-être parce que je ne pratique pas de sport en salle.