Est-ce que l'art est politique ? Et s'il l'est, ne se met-il pas au service de quelque chose susceptible de restreindre sa liberté au point de se trahir ? Art ou propagande ? Et, le Street art dans tout ça ?
Est-ce que l'art est politique ? Et s'il l'est, ne se met-il pas au service de quelque chose susceptible de restreindre sa liberté au point de se trahir ? Art ou propagande ? Et, le Street art dans tout ça ?
Commentaires
En se libérant du mécénat des institutions de l'ancien régime, l'art est devenu une expression libre donc politique. Puis il est tombé sous la coupe des capitalistes comme fourre-tout publicitaire sous diverses dénominations, "pop-art", "nouveau-réalisme", "art contemporain"....le "street art" n'y échappe pas, au départ comme expression libre, hors système, maintenant dans des musées et des collections privées. Marcel Duchamp avait compris ce mécanisme inéluctable principalement dû au fait que l'artiste doit vivre donc vendre sa production. Duchamp a choisi de vivre au crochet des riches et de laisser ses oeuvres enfermées "physiquement" dans les musées tout en prenant le soin d'éviter toute récupération de sa démarche artistique. Il n'a pas été le seul artiste conscient des phénomènes de récupérations, et dans le "street-art" certains perpétuent cette démarche et peut-être mieux que Duchamp puisque leurs oeuvres disparaissent et sont oubliées et renaissent sous d'autres formes et supports.
Chanel ruisselant de sang, le sang des animaux, le nôtre, Vuitton rouge, j'aime !
Robert, le père de Duchamp lui avait même avancé son héritage. Pour le reste, je suis d'accord. Je me rappelle d'une polémique sur Koons à Versailles décidée par l'ancien ministre Aillagon. Ce dernier était l'ancien conseiller artistique de Pinault... En décidant cette expo, il maintenait ou relançait la valeur marchande de "l'artiste"... et aidait son ancien employeur !
Moi aussi Lou.
C'est déjà dans Libellus.
http://www.libellus-libellus.fr/art...