Les luttes sociales n'entrent pas dans leur cadre idéologique où les employés doivent être soit tous volontaires pour travailler le dimanche, soit d'anciens électeurs communistes qui votent FN...
Sauf mobilisation exceptionnelle, la question sociale est censurée et avec elle, l'augmentation des inégalités sociales, des accidents de travail qui font plus de victimes que le terrorisme, de la pauvreté et de la précarité sociale, ou la casse de certains services publics et le détournement de leurs missions, à l'instar de Pôle Emploi (lire ici).
Le traitement de l'information de ces organes médiatiques interchangeables qui appartiennent au pouvoir politique et à une poignée de milliardaires doit soit préparer les cerveaux aux prochaines réformes néolibérales, soit créer de toutes pièces de faux débats via des sondages, soit amplifier certains faits pour privilégier l'angle ethnico-culturel.
Dans ce contexte, le pluralisme de l'information est une mauvaise blague qui prive les citoyen-ne-s de penser différemment le réel au profit de l'oligarchie et des partis dominants (PS-LR-FN)...
Commentaires
"des accidents de travail qui font plus de victimes que le terrorisme"
Punaise, ouais, c'est tellement évident ; la lessiveuse fonctionne bien, j'avais pas réalisé...
Même les Chinois ferment, ce n'est pas bon signe.
Je pense qu'il faut considérer les patrons de grandes firmes comme des terroristes à l'état pur ! (ou particulièrement salement impur, comme on voudra)
Le réel est plus que travesti, le marché a totalement conquis le domaine public. Les gens se déplacent plus pour voir des produits de consommation que d'autres personnes. c'est "Le triomphe de l'animal laborans" (Hannah Arendt)
Je mets ton billets en lien Arthurin : https://redvolted.wordpress.com/2016/09/04/la-mort-vous-va-si-bien/
Lou, la référence aux chinois est malheureuse ces temps-ci...
Dans le billet suivant, je vais parler d'un bouquin qui dénonce l'impunité de certains...
Belle citation Robert, pourrais-tu me dire de quel ouvrage elle est extraite ?
C'est une des annotations personnelles suite à la lecture de la "Condition de l'homme moderne" d'A. Arendt dont je cite le titre du dernier sous-chapitre. L'auteur était consciente à son époque des contraintes avenirs du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui.