L'amour, puis la douleur, la mort d'une femme tous les trois jours, toutes classes sociales confondues...
La société, le sexisme, les inégalités sociales.
Les curés de toutes les religions et leurs ouailles contre l'avortement...
L'internationale de la réaction a le vent en poupe en cette époque de régression sociale.
Religion et capitalisme
Un pléonasme ?
Bref
"Rien n'est acquis à l'homme..."
Ni à la femme...
Commentaires
TOUS égaux, TOUS différents, avec des tailles, des poids, des parties du corps plus ou moins corpulentes, des couleurs d'yeux, de paume des mains, de dessus des mains différents, des implantations de cheveux différentes, des sourires différents, des états grognons aussi, des vivacités aux nuances innombrables en esthétique, en appréhension des formes, des couleurs, des sons, des odeurs, en traitements ultra-différents de toutes ces informations, et d'autres encore sans doute comme le toucher, en vision qui en découle différente sur le passé, le présent et l'avenir, en nuances d'empathie ou de détestation, en colère ou en compassion, en exultation ou en fatalisme, en intelligence du geste et en intelligence de la pensée, en grandeur de vue et en mesquinerie du repli sur soi...
Et on voudrait nous coller dans des cases, dans des boîtes, petites boîtes, toutes pareilles ! (y compris certaines féministes agressives, d'ailleurs, qui font certainement du mal aux autres femmes)
https://www.youtube.com/watch?v=8r0...
Il y a les Humains, les humains, dans leur infinie diversité, et puis seulement ceux qui refusent de l'être. Les boiteux, en somme.
Merci pour le lien Bab et la chanson ;-)
Toujours de belles illustrations , bravo .
Comment considérer une femme au même titre qu'un homme dans tous les domaines ? on progresse ,on progresse mais nous serons toujours absentes quelques mois pour enfanter. Cette période est toujours pénalisante dans une carrière à croire que les dirigeants , les responsables sont nés de la copulation d'une éprouvette et d'un bouchon !
Marianne68, c'est simple : une femme qui donne un enfant au monde est autant et plus importante que le médecin ou la sage-femme qui l'aide à cet acte suprême. Ce sont tous les banquiers du monde qui devraient être dépouillés de leur fortune pour que la condition des femmes soit magnifiée, car eux (je ne parle pas des employés bien sûr) ne servent à RIEN. Ce ne sont que des parasites.
J'ajoute, BIEN ENTENDU : tous les actionnaires doivent être considérés également comme de simples parasites. Le PROFIT est la lèpre du monde.
"Comment considérer une femme au même titre qu'un homme dans tous les domaines ?"
On ne peut pas, c'est une femme, sauf à dire que les femmes sont des hommes comme les autres ; l'égalité morale n'est pas égalitarisme absolu, elle est justice.
Le fond libéral est juste : il n'y a pas d'égalité spontanée ; Bab peut faire la liste à la Prévert de nos différences ; cependant il existe l'égalité que nous pouvons concevoir, et c'est essentiellement une égalité morale.
C'est donc l'éthique publique commune qui devrait définir si ces quelques mois d'absence pour enfanter sont pure perte ou création de richesse.
Ethique publique commune, pas celle correspondant à la morale oligarchique et fascisante de nos soi-disant "élites".
Je ne dirai pas ainsi. Déjà, le mot "moral" n'a guère de signification. Quant à la "justice", on sait ce qu'elle vaut.
Je dirai au contraire que les hommes sont des femmes comme les autres, en moins bien. Tous les mêmes droits : les hommes ont le droit d'accoucher, même si physiquement ils ne le peuvent pas. De même un cul-de-jatte a le droit de courir le marathon, même si physiquement il ne le peut pas. Et élever un enfant, de moins neuf mois à plus trois ou quatre ans, c'est un boulot qui compte double parce qu'il est à temps plein. Pour la rémunération comme pour la retraite.
Oui, "morale" ça ne veut rien dire, pas plus que "justice", ou "politique", ou "démocratie", ou "fascisme", ou "communisme", ou "anarchisme", ou "libéralisme", ou "parlementarisme", ou "société", ou "libertaire", ou "citoyenneté", ou "capitalisme", ou "gauche", ou "droite", etc.
Je me demande même pourquoi on se fait chier à employer des mots.
https://redvolted.wordpress.com/201...
Le mouvement féministe à imposé aux hommes une vision de la femme qui n'existait pas avant le XXe siècle. Cela s'est fait sans révolutions sanguinaires, sans dictatures. C'est une évolution irrémédiable, malgré le combat d'arrière garde de quelques religieux illuminés. Ce mouvement est la preuve que l'humanité peut dans un temps relativement court de son histoire changer beaucoup de choses pour le bonheur de tous.
(je sens Arthurin un peu amer, là)
Il est souvent nécessaire de redéfinir à chaque fois les mots que l'on utilise. Sinon, on risque d'aboutir à des dialogues de sourds qui ont mis des significations différentes sur les mots, les terribles mots.
@ Robert
"C'est une évolution irrémédiable"
Puisses-tu seulement avoir raison.
@ Bab
"Tous les mêmes droits"
Pour cause d'égalité morale. Merci.
Marianne68, ils font de grands discours, mais dans le réel...
Arthurin, Bab, Robert, pourquoi ne pas dire égalité de droits (qui est le produit de la morale) ? Sinon, rien n'est définitivement conquis.
Quant au dialogue de sourds entre nous, il est parfois passager, une définition est nécessaire au cas où. Chose qui ne se produit jamais dans l'espace médiatique où certains mots sont employés volontairement pour embrouiller, enfumer...
Parce que la question de Marianne porte sur la considération, et dans tous les domaines...
Les droits sont induits, oui, mais ils ne sont pas obligatoirement identiques.
Par exemple c'est parce que nous concevons l'égalité morale des personnes en fauteuil roulant que le droit prévoit des accès adaptés aux bâtiments administratifs, s'ils disposaient stricto sensu des mêmes droits que les "valides" on aurait des courses de fauteuils dans les escaliers :p
Dire égalité morale implique la volonté de cette égalité dans le but d'accéder à un bien ou un bienfait qui n'existe a priori pas spontanément, ici l'épanouissement de la femme dans la société, ce qui ne se résume pas à des droits, qui ne sont que la conséquence de notre considération.
Bouclage bouclé :)
Tout est dit.
Quoique, s'agissant des handicapés, leurs droits sont dans la loi, mais ne sont pas effectifs.