C'est l'époque de la planification économique, c'est aussi celle des purges. Chaque région doit fournir au dictateur son quota de trotskystes, de terroristes anti-soviétiques...
Face à cette logique absurde, Guinzbourg pense d'abord à une erreur de la bureaucratie. Elle espère qu'il reste des "camarades" qui demeurent sincères et sauront arréter cette machine infernale...
De prisons en transferts, de cachots disciplinaires en camps, elle décrit, au quotidien, cet univers concentrationnaire et son combat pour survivre.
Dans ce vertige, la littérature et la poésie lui permettront de s'évader et de rester elle-même jusqu'à l'arrivée de Khrouchtchev.
Un livre fascinant...