fermeture le dimanche

Chaque billet est illustré par la photo d'une boutique dont le rideau de fer est tombé. Juste pour conserver le souvenir d'un lieu public. Un magasin fermé, un café au zinc couvert de poussière ou une usine devenue coquille vide sont les témoins d'un temps, et les victimes d'un autre. Notre regard les remarque et vous les propose... avant qu'ils ne disparaissent complètement. Bref, comme dans les albums de vieilles de cartes, on peut parfois se dire : "ça existait...".Mais "fermeture le dimanche" témoigne également de notre opposition à la commercialisation et à l'individualisme à outrance où le/la Citoyen/ne a troqué son identité pour celle, plus réductrice, du/de la client/e ou du/de la consommateur/rice. Un/e client/e qui d'une part ne fait plus l'effort de s'organiser pour acheter à des heures et à des jours ouvrables, et d'autre part n'imagine pas que ses actes ont une incidence sur la vie des autres.. Au nom du dieu consommation, de la liberté d'entreprendre et de travailler, ou de la sacro-sainte lutte contre le chômage, les représentants de la grande consommation ouvrent leurs boutiques au même titre que les commerces traditionnellement ouverts le dimanche et les jours fériés (restaurant, boulangeries ou bars par exemple).Un repos dominical que le Medef et la droite (PS- UMP) rêvent de détruire...

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