"C'est de spiralité dont j'ai vraiment besoin" a écrit l'artiste. Sage parole accompagnée de symboles religieux, de nuages qui symbolisent sans doute les cieux, et cette main au majeur tendu qui en interdit l'accès... A qui appartient à cette main ? Sont-ce les religions qui sont visées ? Critique-t'il ses contemporains ou l'ordre établi représenté par ces panneaux ? La vie est une spirale ? Infernale ou bonne ? Mystère. D'ailleurs, à première vue, notre cerveau lisait "spiritualité en lieu et place de spiralité... On pense également à ces quelques lignes du roman de Rafael Chirbes, "les vieux amis" que nous lisons actuellement où un personnage dit : "Ils vivent dans un grand supermarché. Ils ne veulent jamais sortir, ils veulent faire les boutiques. On les emène voir une ville, un musée, ils s'échappent et rentrent dans le premier centre commercial venu. Pour eux, c'est ça, le monde, un supermarché géant : les rues sont des étalages où sont exposés des produits (...)".