Il faut dire qu'en 2005, les europhiles intégristes avaient pris une douche froide à l'issue du "non" franc et massif sorti des urnes.
Pour éviter que cela se reproduise, la droite met en avant le programme du candidat Sarkozy comme si le débat lors de l'élection présidentiel s'était concentré sur la question européenne.
La ficelle est grosse mais Sarkozy semble gagner son pari avec l'aide de médias bien complaisants et d'une gauche étrangement impuissante.
Quand on pense qu'il y a quelques semaines, nos principaux médias qualifiaient de dictateur le président du Vénézuéla parce qu'il organisait un référendum pour modifier la constitution afin de briguer un nouveau mandat...
Aux dernières nouvelles, Chavèz respecte le résultat... On croit même savoir, s'il s'entête, qu'il reconsultera son peuple par référendum...
Sarkozy, non !
Démocratie et dictature deviennent des notions bien relatives en France et en Europe, avec une élite politico-médiatique qui veut le bien du peuple malgré lui...
Heureusement, la résistance s'organise ici et là...
Evitons que l'Union européenne devienne une sorte de COMECON à la sauce néo-libérale.