Médecins et infirmiers accomplissent mécaniquement leurs tâches, sans l'once d'une manifestation d'humanité. Le corps médical et infirmier apparait même comme l'auxiliaire du curé qui produit à la chaine les extrèmes onctions afin que le personnel chargé de la mise en bière libère les lits.
"Le souffle" ne se limite pas à une description lucide et sans concession de la micro-société précitée. L'auteur évoque son combat contre la maladie, sa volonté de vivre, la communauté d'idées et l'amour qui le liaient à son grand-père, la mort de ce dernier et son désespoir, l'importance nouvelle de sa mère.
A lire, comme tous les ouvrages de Thomas Bernhard...