Cette réforme, puisqu'il faut l'appeler ainsi, prouve que l'action politique de N. Sarkozy n'est ni réaliste ni pragmatique mais idéologique.
Le locataire de l'Elysée compte imposer le néo-libéralisme à l'instar des Reagan, Bush, Tatcher, Barroso ou Merkel. Son action se résume à casser la législation sociale qui protégeait les salariés des effets les plus néfastes du système et à favoriser les plus puissants.
La généralisation du travail dominical sera une catastrophe.
Une catastrophe économique : elle n'apportera pas un seul point de croissance puisque le pouvoir d'achat n'est pas extensible. Si certains consommeront le dimanche, leurs dépenses seront réduites en semaine... Le commerce de proximité risque de souffrir de la concurrence des grandes enseignes.
Une catastrophe sociale :elle cassera du lien social et sapera un édifice social fragile. Effets négatifs dans les familles, notamment pour les enfants, et les associations dont l'activité repose sur le bénévolat.
D'un point de vue "philosophique", cette réforme réduit les citoyens soit à des consommateurs enchainés à leurs caddies, soit à des travailleurs inféodés à leur entreprise. La droite nous fabrique une société dans laquelle il n'y aura pas d'autres espaces de vie en dehors du champ économique.
Bosse, consomme et tais-toi !