Le titulaire étant malade, l'Education nationale ne disposant pas suffisamment de personnels remplaçants, une personne bilingue avait bien été recrutée via le Pôle emploi, mais elle n'est restée que quelques jours, le temps de comprendre qu'enseigner s'improvise pas !
La droite a programmé plus de 16 000 suppressions de postes pour 2010, soit plus qu'en 2009 (13 500 postes supprimés) et en 2008 (11 200). Au total, ce sont plus de 62 000 postes qui ont été supprimés depuis 2002... (Source L'Humanité)
A force de dégraisser, de supprimer les postes, l'Education nationale gère la pénurie d'enseignants... La petite histoire de ce matin prouve que les limites du supportable, de la continuité du service public viennent d'être dépassées.
Un jour, la droite nous expliquera que l'Education nationale, ça ne marche pas et qu'il faut donc instiller la concurrence en favorisant à l'aide de subventions publiques des boites privées d'enseignement.
On comprend mieux dès lors la suppression de la carte scolaire : à ceux qui en ont les moyens d'inscrire leurs enfants dans le privé, aux moins fortunés d'être plus débrouillards que les voisins pour inscrire les leurs dans le bon établissement scolaire...
Aux établissements scolaires de se débrouiller pour afficher un bon taux d'encadrement et de bons résultats pour capter de "bons" clients usagers et sans doute des financements...
En supprimant la carte scolaire et en créant la pénurie de personnels, la droite sarkoziste casse le service public de l'éducation nationale et prépare les esprits à la concurrence à tous les niveaux (entre établissements, entre parents...).
Remarquez "ça tombe bien" diront nos néo-libéraux, puisque la directive services doit être transposée en France d'ici la fin de cette année ! Quel heureux hasard...