De plus, la nouvelle organisation du travail repose à fond sur la polyvalence :
une « polyactivité » dans les rayons, qui génère des pressions et des changements d'horaire imposés. « Avant, on avait chacun notre rayon. On le gérait en commerçant. Maintenant, tout le monde est mélangé, on ne gère plus rien, on sert juste à faire du rempotage. » Inacceptable pour Florence qui est aussi déléguée CGT : « Au bout de 30 ans, se retrouver à faire une sorte de travail à la chaîne, c'est un recul contre lequel nous devons lutter ».
A ces conditions de travail dégradées, les salariés dénoncent :
« le non-remplacement des vacances et des congés maladie et l'augmentation des cadences »
Parallèlement à ce mouvement, 156 salariés ont engagé une procédure prud’homale contre la société précitée qui leur sucre la rémunération de leurs pauses :
pour réclamer des dommages et intérêts à hauteur de 437 000 euros (soit 2800 euros en moyenne par dossier). En cause, la rémunération de leur temps de pause qui se serait « fondue », en juillet 2005, dans la rémunération du temps de travail effectif qui, elle, n'aurait pas augmenté pour autant. Le temps de pause, rappelons-le, représente dans ce cas 5 % du temps de travail effectif, et par la même occasion 5 % de la rémunération totale du salarié.
Conditions de travail déplorables, bas salaires, temps de travail partiel imposé, et peut-être le vol sur les salaires... dans la grande distribution.
Elle n'est pas belle la France sarkoziste dans cette Union européenne du traité de Lisbonne ?
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