Le travail dominical ne passera jamais avec le Front de gauche

un léger décalage...

Billet

A l'approche des élections municipales, Anne Hidalgo, la candidate officielle du PS, avait suggéré de revoir la carte des zones touristiques en vue d'étendre le travail dominical à certains quartiers, notamment au profit des grands magasins du boulevard Hausmann.

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Quand il s'agit de restreindre les droits des salariés, toute réforme est présentée sous les traits du pragmatisme et de la modernité, et, a contrario, leurs opposants sont qualifiés de conservateurs et d'idéologues. Espérons qu'un jour, un-e vrai-e journaliste demande à un néolibéral en quoi la réduction de la culture à la consommation et du citoyen en consommateur aliéné constituent un progrès...

Heureusement, il existe une force suffisamment puissante à Paris pour empêcher les néolibéraux de tous poils d'imposer une énième régression sociale : le Front de gauche.

Ainsi, Alexis Corbière, comme nous le relations dans « le PS prêt à céder sur le travail dominical ? », avait immédiatement réagi pour réaffirmer l'opposition du Front de gauche au travail dominical.

Le Front de gauche n'en est pas resté là en obligeant la majorité municipale à se déterminer clairement et officiellement sur cette question :

« L'extension du travail dominical n'est pas au programme à Paris. La majorité de gauche a fait adopter un nouveau vœu en ce sens mardi matin au Conseil de Paris, reprenant en grande partie un autre vœu déposé par le Front de gauche. »

Vous avez dit « vote utile »..?