Pendant que les uns défendent une conception toujours plus consumériste de la société, à l'instar d'un ponte du groupe La Poste [1] qui érige en dogme la satisfaction du client pour mieux le plumer et exploiter les travailleurs, et que les autres rêvent à de nouvelles exceptions au repos dominical [2], je persiste à penser qu'il existe d'autres activités toutes aussi importantes pour l'individu socialisé que le travail salarié et la consommation effrénée. Et qu'une journée par semaine, commune à toutes et tous comme le dimanche, nonobstant les activités indispensables (services publics) et traditionnelles (commerces de bouche, loisirs culturels), permet de se retrouver en famille ou en amis, ou au sein d'associations, etc. Mais pour ces oligarques, c'est bien connu que le travail rend libre, surtout celui des autres...
Dans ce contexte idéologique, médiatique et politique, l'action des syndicats qui luttent contre cette tendance lourde à l'ouverture dominicale mérite d'être saluée, comme l'article de Métro, A Nantes, ces syndicats qui se battent contre le travail dominical, qui met en exergue l'opposition des salariés au travail dominical, la faiblesse des rémunérations, l'intox du volontariat, et même le fait que le dimanche est payé comme un jour de la semaine...
Pour conclure, je conseille la lecture de article de Thierry Vallat , Avocat au barreau de Paris, Que reste-t-il du repos dominical en 2013 ? L'imbroglio autour du travail le dimanche, qui pointe les incohérences légales et jurisprudentielles relative au repos dominical en raison des multiples exceptions à l'application de la loi Doumergue. Une bonne mise au point avant que la majorité PS-EELV légifère pour faciliter l'exploitation des salarié-e-s.
Notes
[1] L'Usine Nouvelle - Travail dominical : des horaires d’ouverture adaptés, pour toujours plus de services
[2] Les Echos - Rapport Bailly : "un coup de balai" sur la législation du travail dominical ?