Dans un mouvement social, la question de la démocratie se pose entre grévistes. Entre grévistes exclusivement. Ce sont les grévistes qui déterminent en assemblée générale les procédures d'expression et de prise de décision : la reconduction ou non de la grève, les actions à mener, les points négociables ou non, les propositions à défendre...

Par conséquent, ce ne sont pas les non grévistes qui décident de ce que doivent faire les grévistes. C'est pourtant ce que demande le gouvernement en posant la question de la démocratie. Cela relève du non-sens.

La question de la démocratie a été pervertie par la droite (et les médias dominants) pour renverser le rapport de forces entre grévistes et non grévistes. Comme celle de l'équité...

Aparté :
La liberté d'étudier, ce n'est pas seulement "aller en cours"...