profitons de l'inflation

un léger décalage...

Billet

fermeture19042008.jpg (Paris XVII)

...pour déserter les magasins.

Commentaires

1. Le mardi 22 avril 2008, 06:33 par patrick

Il existe aussi cette autre réalité, celle des petits commerces qu'on ouvre parce qu'il n'existe plus d'autres espoirs, en tout cas pas du côté du salariat.

Mon ami a créé une association de ces gens de rien, de ceux qui n'ont que leur bras, leur ambition si petite pour embellir un endroit que les autres ont délaissé , de ces gens que le goût de chanter réunit autour du piano, on le pousse, on le sort dans la rue, tout le monde s'y met, le garçon du bar, celui du sex-shop, le coiffeur, le moniteur d'auto-école, la putain qui vend aussi des chaussettes parce qu'il va bien falloir songer à se reconvertir, la vendeuse de perles, pour quelques notes, refaire vivre la rue et ça marche, on s'embrasse, se salue, on se croirait dans un film de Carné, bien sûr, on sera jamais riche mais...les autres, ceux qui nous toisent, montés sur leurs grands pneus, arrangés par les meilleurs coiffeurs, manucurés, le sont-ils?

2. Le vendredi 25 avril 2008, 18:07 par pas perdus

Tu as raison, il faut distinguer ceux qui vivent de leur commerce et les grandes chaines. La richesse est une notion relative...