éloge de la critique comme si de rien n'était

un léger décalage...

Billet

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Une petite image en forme de petit clin d'oeil à leur première sortie officielle... et à l'alboume.

C'est vraiment lamentable comme billet mais c'est celui du jour... et ce n'est que le début !

Permettez que nos pas perdus saluent Le Figaro qui a eu l'immense privilège d'écouter en avant-première "comme si de rien n'était"...

Pourquoi choisir Le Figaro alors qu'il y a tant de journaux spécialisés, connus et reconnus, comme Rock & Folk ou les Inrocks ? En plus, un journal classé à droite.

Sans doute pour élargir le public de cette artiste inconnue, cette chanteuse méconnue et cette poétesse maudite.

Saluons ce choix audacieux quasiment téméraire, et saluons également l'objectivité et la pertinence de la critique du Figaro :

"«Comme si de rien n'était», qui sort le 21 juillet, révèle la maturité d'écriture et d'interprétation d'une chanteuse désormais hors normes".

Ça commence plutôt bien, non ? La suite est à l'avenant :

"(...) est un disque ­parfaitement réussi."

Quant au style :

"Pour résumer : moins d'Amérique, plus de France, plus de Beatles…"

Traduction : un style qui révèle que l'artiste a parfaitement assimilé les influences musicales aussi variées et contrastées de Georgette Lemaire, Mireille Mathieu, Miss Dominique, Princess Erika, Chantal Goya et Cindy Sander. Chapeau !

Enfin, par "plus de Beatles", entendez une formation en trio avec Ringo à la batterie, Polo à la basse et Carla à la gratte.

Bref, un style qui troue sa race comme disent les djeunz !

D'ailleurs :

"Le cahier des charges du troisième album de Carla Bruni était de retrouver la magie des premières chansons découvertes en 2002 sans perdre l'acquis d'intégrité artistique des adaptations de poèmes en anglais parues en 2007."

Et oui ! Le respect du cahier des charges, y a que ça de vrai pour un artiste !

Le courageux journaliste, un certain Bertain Dicale, met en garde le lecteur :

"Ainsi lira-t-on sans aucun doute des commentaires tournant ad nauseam (...)."

Le confrère journaliste a entièrement raison de dénoncer les pratiques retorses de certains médias comme Marianne :

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Notre critique reprend le fil de son analyse :

"(...) la maturité artistique ait donné ces nouvelles libertés et ces nouvelles audaces à Carla Bruni. La mélodie magnifique (...) la profondeur (...) le texte bouleversant de «Déranger les pierres» (...) l'entrain étourdissant (...) tout cela est porté par une écriture musicale et poétique... Le bel album d'une belle maturité."

Nos pas perdus ont rarement n'ont jamais lu une telle rafale de compliments...

C'est quand même chouette la liberté d'expression, l'indépendance, l'objectivité et le professionnalisme de la presse du Figaro !

Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur, n'est-ce pas ? hum hum...

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Bizarrement, cet article de Monsieur Dicale, intitulé "Carla Bruni, la belle réussite" n'était pas accompagné de la mention "publi-reportage"...

Ça mérite bien une invitation au susnommé à la garden party de l'Elysée, et quelques commandes de l'Etat au groupe Dassault, n'est-ce pas ?

Commentaires

1. Le samedi 12 juillet 2008, 15:37 par Rébus

Tiens, j'ai pas encore fait le billet spécila Carla sur mon annexe, aujourd'hui, c'était intellectuel aussi, c'était Ève Angeli 'enfin comme titre, c'est tou), allez Carla, c'est pour demain. Oh, non, plutôt Joy Division finalement

2. Le dimanche 13 juillet 2008, 11:17 par pas perdus

Oui, je crois que Joy Division serait plus intéressant.