Privatisation de la Poste : ça ne passe pas !

un léger décalage...

Billet

Qui peut croire qu’un actionnaire privé financera les missions de service public qui grèvent les comptes de un milliard d’euros ?

Sarkozy ? Fillon ? Santini ? Lagarde ? L'UMP ?

On a du mal à le croire... Surtout avec ce qui se passe actuellement.

Qui peut croire que jamais l’Etat ne cédera pas plus des 20 % du capital de la Poste… Un ministre des Finances n’avait-il pas promis que l’Etat conserverait 75 % du capital de Gaz de France ? On voit ce qu’il en est advenu de cet engagement !

Dans ce projet d’ouverture du capital, on parle essentiellement de moyens financiers ; on n’évoque pas la principale richesse de l’entreprise publique : les femmes et les hommes qui y travaillent. Les postières et les postiers ont subi de profondes réformes et réorganisations internes, souvent trop rapidement menées.

La tradition et l’histoire de la Poste ont toujours privilégié l’attachement au service public et aux valeurs humaines qui en découlent. Des actionnaires privés seraient-ils toujours porteurs de ces valeurs ?

Des cadres supérieurs de La Poste s'expriment dans Libération. Même s'ils sont bien aveugles quant à la gestion du personnel, leurs arguments contre la privatisation ne manquent pas de pertinence...