Son discours commence mal :

Une crise de confiance sans précédent ébranle l’économie mondiale.

Si la crise était simplement causée par le manque de confiance, ça se saurait non ?

La peur est une souffrance. La peur empêche d’entreprendre, de s’engager. Quand on a peur, on n’a pas de rêve, on ne se projette pas dans l’avenir. La peur est la principale menace qui pèse aujourd’hui sur l’économie.

Au lieu de présenter un tableau réaliste et raisonné, Sarkozy dramatise une situation qui n'en a guère besoin...

Il faut vaincre cette peur. C’est la tâche la plus urgente. On ne la vaincra pas, on ne rétablira pas la confiance en mentant mais en disant la vérité.

Les Français-e-s ont attendu plus d'un mois avant d'entendre la vérité : merci Président !

Dire la vérité aux Français, c’est leur dire que la crise actuelle aura des conséquences dans les mois qui viennent sur la croissance, sur le chômage, sur le pouvoir d’achat.

La suite de son discours est à l'avenant.

Un pur numéro d'équilibriste où il dénonce la déréglementation internationale et vante les réformes dérégulatrices du gouvernement Fillon.

On appelle ça, un discours de Sarkozy

Combien de ses électeurs le croient encore ?