Comme disait un commentateur sur le blog de Rébus, nous faisons une indigestion de Sarkozy... Stop pour ce dimanche. D'ailleurs, lundi, on en reparlera...
Juste pour dire que depuis que nous sommes dans la capitale, trois ou quatre fois l'an quand nos pas vaquaient rue de la Roquette en direction de la mairie du XI, nous aimions faire un détours chez ce bouquiniste.
Dans cette minuscule pièce, les livres étaient empilés du sol au plafond, et le patron, assis sur sa chaise discutait avec des clients ou lisait. Depuis dix ans que nous la fréquentions, jamais, nous ne repartions les mains vides. On trouvait toujours un vieux bouquin de poche, introuvable ailleurs, pour un prix modique. La dernière fois, il avait collé des affichettes sur sa vitrine dénonçant des huissiers et un propriétaire trop pressants... L'autre jour, mauvaise surprise, à la place des bouquins et des BD, des cochonneries pour bobos qui se vendent partout et qui seront déjà démodées avant que l'on tourne la dernière page des Armées de Evelio Rosero.
Commentaires
ça c'est regrettable, j'adore ces bouquineries.
Me rappelle que l'année dernière en déplacement à Nancy, j'avais dégoté 2 livres que je cherchais depuis...25 ans à peu près.
Gamin, j'avais dévoré les Pardaillan, trouvés dans le grenier de mon grand père, il ne m'en manquait que les 2 derniers volumes. Et là, hop, trouvé pour , je sais plus 3 euros les deux
Oui c'est un monde qui s'éteint sous nos yeux. Un monde où l'on prenait le temps de dialoguer, d'échanger. Un monde où on avait le temps...Maintenant on est formaté pour la course à la surconsommation pour ne pas paraitre démodé ou largué.
Je passe pour te laisser un message d'amitié puisque je te croise souvent sur le blog d'Intox2007 et n'ai pas eu l'occasion d'approfondir vraiment ta connaissance;-)
Ton blog est superbe. Superbes couleurs, c'est clair, aéré et les billets que j'ai pu lire sont percutants avec finesse.
Je te souhaite un bon dimanche.
Rébus :J'ai trouvé des Pierre Maria Remarque, bien avant qu'ils soient réédités.
asse42 : merci... et allez les verts !