Il appelle de ses voeux une autre politique économique dont l'objectif n'est plus la croissance mais la protection des ressources naturelles et la satisfaction des besoins essentiels de la population :

changer de logique, mettre l'humain et la nature au cœur de nos préoccupations. Revenir à une civilisation de la modération, de l'autolimitation. Plutôt que de la décroissance, j'appelle cela la «sobriété heureuse».

Par conséquent, il estime que :

L'écologie ne devrait pas être un paramètre parmi d'autres. On a un ministère de l'écologie, comme si c'était quelque chose de subsidiaire, alors que c'est l'élément fondamental. L'écologie devrait être transversale.

Tout devrait être pensé en fonction de l'écologie en gardant à l'esprit que la Terre est notre unique oasis.

C'est sans doute en partant de l'expérience et de la pensée de ce genre de militants que la gauche pourra se réinventer.