fermeture le dimanche

un léger décalage...

Billet

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Dans une rue adjacente à la rue du Département (75018)...

Bon dimanche...

Commentaires

1. Le lundi 10 novembre 2008, 13:14 par patrick

j'aime beaucoup cette photo, faut que je lam ontre à Jacky pour qui Paris tient toute entière dans la rue royale.

2. Le lundi 10 novembre 2008, 17:55 par pas perdus

J'en ai d'autres soit ici soit en réserve d'un Paris plus marginal

3. Le lundi 10 novembre 2008, 20:25 par Didier Goux

C'est amusant : j'ai écrit au moins deux scènes de Brigade m. qui se passait dans cette rue... où je n'ai moi-même jamais mis les pieds !

4. Le mardi 11 novembre 2008, 06:11 par pas perdus

c'est ça le talent, non ?

Le coin change... Les anciennes pompes funéraires ont changé de destination... Un jardin a été crée le long de la voie ferrée.

5. Le mardi 11 novembre 2008, 09:58 par patrick

oui alors publie, publie et merci de la qualité de ton blog

6. Le mardi 11 novembre 2008, 17:47 par pas perdus

Merci, tu vas me faire rougir...

7. Le mercredi 12 novembre 2008, 13:57 par rachid

Travailler le dimanche ?

Le débat est ancien. Dès qu’elle le peut, la droite au prétexte de vouloir gommer les abus existants remet le couvert et revendique un assouplissement des règles. La manœuvre n’a en fait d’autre intérêt que de planter un coin dans le sacro-saint repos dominical. Les arguments sont ressassés. Dans beaucoup de pays, la législation du travail ne fait pas de différence entre le dimanche, le vendredi ou le mercredi. Chez nous en France, plusieurs millions d’employés sont déjà occasionnellement ou régulièrement corvéables le septième jour de la semaine. Sans trop rechigner, ils goûtent à la joie d’abandonner leurs proches le dimanche matin pour ouvrir la caisse du Carrefour du coin, distribuer le pain, que sais-je encore. Alors pourquoi pas vous ? Le gouvernement promet d’ailleurs de vous aider. En ouvrant les crèches ce jour-là. En obligeant les entreprises qui rêvent de faire portes ouvertes sept jours sur sept, à vous payer plus. Et il n’y a aucune raison que l’appât ne fonctionne pas. Que les salariés ne passent pas à la casserole du libéralisme triomphant. D’ailleurs, si tant de personnes le dimanche scrutent les têtes de gondoles des grandes surfaces, c’est bien qu’elles s’ennuient. Plutôt que de traîner les gamins à la plage ou de rendre visite à la grand-mère, elles prennent le temps de faire les courses. Elles peuvent bien pointer à l’usine ! A tous ces esprits mercantiles et n’en déplaise à Sarko, on rétorquera simplement que gagner plus ne doit pas forcément devenir le principal objectif de la vie de tout à chacun. Et que même si la famille sera bientôt à ranger dans le muséum des traditions éteintes, autant retarder le plus longtemps possible cette fatale échéance. Travailler le dimanche, c’est un peu plus déstructurer ce qui demeure le ciment de notre société. C’est irrémédiablement exposer la société à de nouveaux dégâts sociaux, humains et culturels. Elle n’a pas besoin de ça. Alors de grâce, évitons-nous ce nouveau sacrifice au tout puissant dieu Argent.