fermeture le dimanche

un léger décalage...

Billet

La semaine qui s'achève a été marquée par un nouveau recul du gouvernement quant à la généralisation du travail le dimanche.

Pour la troisième fois, l'examen de la proposition de loi UMP a été reportée... Hélas, il ne s'agit pas d'un ajournement sine die.

Espérons que la gauche et les quelques parlementaires de l'UMP et du Nouveau Centre dissidents resteront vigilants pour mettre en échec cette réforme emblématique de la présidence Sarkozy.

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Plus le temps passe, plus la crise s'installe durablement avec ses cortèges de licenciements, et de chômage technique, plus la banalisation du travail le dimanche apparait comme une mesure purement idéologique.

En effet, à quoi bon ouvrir tous les commerces le dimanche dans un pays où on gagne de moins en moins ?

Commentaires

1. Le dimanche 11 janvier 2009, 15:34 par Merachlor

On sent dans ton opposition à l'ouverture des dimanches un certain dogmatisme.
Tu ne te mets pas à la place de l'employé, heureux de travailler (vachement) plus pour gagner beaucoup de queues de cerises en plus. Certes, sa vie familiale va en prendre un coup ... mais c'est aussi pour la patrie qu'il le fera.
Et tu ne te mets pas plus à la place du client.
Vois :
Tu sais où est mon bureau. Je fais cent mètres au début des Champs Élysée. Et bien figure toi, qu'à droite, c'est zone touristique, c'est ouvert et à gauche ... ;-)

Ce style de loi s'épanouit avec la chaleur. C'est pourquoi elles sont votées principalement en juillet et août.

Nous reste le 29 pour faire passer le message.

2. Le dimanche 11 janvier 2009, 15:52 par pas perdus

j'ai bien conscience que je suis de ces individus qui défendent des idées liberticides ...

3. Le dimanche 11 janvier 2009, 19:38 par samarta

Oui, je suis d'accord avec Merachlor. Cette loi va dans le bon sens. Pourquoi faire du dimanche un jour férié ? C'est injuste pour les adeptes des autres confessions. D'ailleurs, sous la Révolution, on avait prévu des périodes de dix jours avec le dixième jour (decadi) pour repos. Et avec les améliorations apportées par les sciences et les techniques, travailler est devenu communément un plaisir comparé aux contraintes d'antan. La vérité, c'est que les gens ne veulent plus travailler. Heureusement, que nos vénérés dirigeants et rigoureux financiers se décarcassent pour apporter à la multitude, qui ne rêve qu'oisiveté et facilité, les initiatives nécessaires au développement des activités économiques. Victor Samarta

4. Le dimanche 11 janvier 2009, 22:35 par pas perdus

Avez-vous un site Samarta ? Vous savez sous la Révolution, il n'y avait plus de semaine mais des décades... de 10 jours, et sans dimanche...

5. Le mardi 13 janvier 2009, 09:59 par Ratouillard

Entièrement d'accord avec Samarta : un jour de repos décadaire (donc tous les dix jours) me paraît suffisant dans une société de loisirs comme la nôtre. Corrélativement, il serait sans doute bon de prévoir des obligations citoyennes. Vaste sujet. Le débat a le mérite d'être ouvert.

6. Le mardi 13 janvier 2009, 10:00 par Ratouillard

Entièrement d'accord avec Samarta : un jour de repos décadaire (donc tous les dix jours) me paraît suffisant dans une société de loisirs comme la nôtre. Corrélativement, il serait sans doute bon de prévoir des obligations citoyennes. Vaste sujet. Le débat a le mérite d'être ouvert.

7. Le mardi 13 janvier 2009, 19:12 par pas perdus

Rétablir les corvées..?

8. Le samedi 17 janvier 2009, 18:13 par jmbac

Ce projet, qui vient d'avorter, traduit la politique volontariste de recul social que mène ce gouvernement. Les nouvelles dispositions concernant le droit du travail nous ramèneront plus d'un siècle en arrière si l'on laisse faire. C'est un vrai scandale.

La dernière phase, parlementaire, montre toutefois que le pays n'est pas prêt à accepter ce recul. Et je rappellerai aussi aux nostalgiques de la 1ère République (et du repos décadaire sic ! ) qu'elle vota aussi la sinistre loi Le Chapelier... Sous couvert du mot de réformes, tout et n'importe quoi : aujourd'hui, on veut encore et toujours plus précariser les personnes les plus vulnérables.

Prélude des crises économique et sociale, la crise financière dévoile clairement le cynisme de la majorité des élites, en France et ailleurs. La politique préconisée par Sarkosy était calquée (endettement des particuliers) sur celles de Blair, des USA ou de l'Espagne. On constate aujourd'hui les résultats. Et que voit-on ? Le pouvoir s'interroger sur la nouvelle conjoncture à la lumière des choix faits antérieurement ? Pas du tout, il nous promet les mêmes orientations ! Toujours chef du parti dominant (du jamais vu ), le Président de la république apparaît comme le plus grand diviseur des Français : une première dans la République. Cela augure mal : pour la suite de son mandat aussi.

9. Le samedi 17 janvier 2009, 18:14 par jmbac

Ce projet, qui vient d'avorter, traduit la politique volontariste de recul social que mène ce gouvernement. Les nouvelles dispositions concernant le droit du travail nous ramèneront plus d'un siècle en arrière si l'on laisse faire. C'est un vrai scandale.

La dernière phase, parlementaire, montre toutefois que le pays n'est pas prêt à accepter ce recul. Et je rappellerai aussi aux nostalgiques de la 1ère République (et du repos décadaire sic ! ) qu'elle vota aussi la sinistre loi Le Chapelier... Sous couvert du mot de réformes, tout et n'importe quoi : aujourd'hui, on veut encore et toujours plus précariser les personnes les plus vulnérables.

Prélude des crises économique et sociale, la crise financière dévoile clairement le cynisme de la majorité des élites, en France et ailleurs. La politique préconisée par Sarkosy était calquée (endettement des particuliers) sur celles de Blair, des USA ou de l'Espagne. On constate aujourd'hui les résultats. Et que voit-on ? Le pouvoir s'interroger sur la nouvelle conjoncture à la lumière des choix faits antérieurement ? Pas du tout, il nous promet les mêmes orientations ! Toujours chef du parti dominant (du jamais vu ), le Président de la république apparaît comme le plus grand diviseur des Français : une première dans la République. Cela augure mal : pour la suite de son mandat aussi.

10. Le mardi 20 janvier 2009, 08:40 par pas perdus

Bien dit, la droite préfère poursuivre sa politique clientéliste plutôt que d'en changer...

Cette présidence Sarkozy risque de mal se terminer. Il divise pour mieux régner...