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Entre 1999 et 2002, il réalisera son long voyage en 4 grandes étapes, d'Istanbul à Dohoubayezit, de Dohoubayezit à Samarcande, de cette dernière jusqu'à Turfan, puis enfin jusqu'à l'ancienne capitale de la Chine, Xi'An.

En trois tomes, "traverser l'Anatolie", "vers Samarcande" et "le Vent des steppes", on accompagne l'auteur dans sa marche.

On chemine en sa compagnie le long de cette route mythique à travers les paysages traversés, les rencontres, le plus souvent belles et émouvantes, l'hospitalité et la générosité de ses hôtes, la curiosité devant cet étranger différent et pourtant si proche, les moments d'angoisse dus à quelques mauvais personnages, ou de découragement provoqués par un corps qui souffre, un chemin qui se perd, des autorités locales parfois corrompues, et une histoire encore présente qui tutoie la mythologie...

Une marche qui pousse à l'introspection et à la découverte de l'autre :

Ce qui m'a poussé à partir, c'est tout d'abord une soif d'aventures refoulée au long d'une vie trop sage. Etudes, travail, famille, enfants. J'étais comme beaucoup, ligoté de toutes parts par de doux liens, élastiques certes, mais résistants. Il me fallait casser les habitudes, le train-train, le confort rassurant... (...) Il fallait que je me dépouille, que j'enlève tous ces oripeaux, que je me mette à nu. Car le voyage, c'est aussi l'apprentissage de l'ultime départ, quand la grande faux coupe les amarres.

Longue marche est de ces récits que l'on n'oublie pas tant ils suscitent l'admiration, l'émerveillement et le rêve...

A l'issue de cette expérience, Bernard Ollivier a créé l'association Seuil qui travaille à la réinsertion des jeunes.

Pour en savoir plus, on vous conseille de vous rendre ici et là...