rébellion contre le travail dominical

un léger décalage...

Billet

Décidément, chaque semaine apporte au moins un exemple qui montre combien le travail dominical ne repose pas sur le volontariat.

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Habituellement, les victimes sont des salariés. Cette semaine, le quotidien Sud-Ouest nous apprend que des commerçants peuvent l'être également :

"Dimanche prochain, week-end de la Toussaint, le centre commercial Auchan La Couronne a décidé d'ouvrir ses portes et a demandé avec insistance à tous les commerçants présents dans la galerie de suivre le mouvement."

Un couple de bijoutiers refuse d'ouvrir les portes de leur magasin ce dimanche-là, d'une part pour préserver leur vie de famille et celles de leurs employés, d'autre part en raison d'une affluence de clients estimée faible en cette période de l'année.

Ces courageux commerçants s'exposent ainsi à des menaces à peine voilées :

« On nous a dit qu'il fallait qu'on ouvre parce que c'était inscrit dans notre bail. »,

Hélas, ils seront les seuls du centre commercial à ne pas ouvrir, les autres craignant la réaction d'Auchan, une entreprise faut-il le rappeler dont les patrons sont des évadés fiscaux, si on en croit l'auteur de "Riches et presque décomplexés".

Si les commerçants étaient solidaires, l'ouverture de ce centre commercial et des autres centres perdrait beaucoup de leur attrait et de leur rentabilité.