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Une décision d'injustice ubuesque.

Le tribunal a décidé que chaque mois squatté représentait un préjudice de 3.400 € par mois, soit plus de 10 000 euros depuis octobre, alors que l'appartement de 1000 m², inoccupé depuis 1965, n'a pas été dégradé par ses actuels occupants ! A cette amende s'ajoutera éventuellement une astreinte mensuelle de 25.000 € par mois supplémentaire... Il y a une volonté politique de casser le mouvement social en le frappant au portefeuille.

L'une des priorités de la sarkozie n'est pas de combattre la pénurie de logements, la spéculation immobilière, le mal logement et le phénomène croissant des SDF, mais le respect du droit de propriété, quitte à expulser et jeter dans la rue des chômeurs, des travailleurs et des étudiants pauvres en pleine trêve hivernale !

Une politique qui s'inscrit dans la continuité des politiques néo-libérales. Depuis Barre, l'objectif de la droite est de rompre avec le logement social au profit d'une France des propriétaires... On voit le résultat !

"C’est l’Etat qu’il faut condamner pour son refus de mener les politiques nécessaires pour répondre à la crise du logement et les collectifs militants comme jeudi noir !" (source : le blog de Danièle Simonnet).