(rue au Maire, Paris 3)
Il révèle aussi qu'il n'y a que trois communes qui ont été classées en commune d'intérêt touristique et onze périmètres urbains d'usage de consommation exceptionnel ont vu le jour depuis la loi Mallié du 11 août 2009. A côté du battage gouvernemental et médiatique, c'est peu.
Il n'y a donc pas d'engouement pour le travail dominical côté patronal, ni surtout côté salariés, car comme le précise sans ambiguïté le journal :
La plupart des employeurs ont sans surprise choisi d'appliquer la loi à la lettre et de ne donner aucune contrepartie financière à leurs salariés obligés de travailler le dimanche
Enfin, selon un syndicaliste, l'enthousiasme de certains édiles locaux est retombé :
"des municipalités commencent à se demander si elles ne vont pas abandonner la qualification touristique pour maintenir leurs petits commerces, qui n'ont pas les moyens d'ouvrir sept jours sur sept."
Les Échos confirment ce que l'on savait déjà : le travail dominical ne repose pas sur le volontariat, ni ne permet d'augmenter le pouvoir d'achat des salariés. Il induit aussi une concurrence déloyale qui contraint les commerces de proximité à mettre la clé sous la porte, transformant certains centre-villes et quartiers en no man's land. L'absence desdits commerces oblige la population à utiliser plus fréquemment l'automobile, donc à polluer...
La gauche aura du boulot quand elle sera au pouvoir... Deux ans !
En attendant, en cette période d'expulsions locatives n'oublions pas de voter ! Sommes curieux d'entendre les nouvelles arguties des pontes de l'UMP... L'abstention... ?
Commentaires
Oui et pourtant on l'avait bien prédit. Bref, encore un détricotage du code du travail qui n'a pour seul but que d'enrichir quelques-uns, les déjà très riches patrons de la grande distribution. Certainement pas les travailleurs...
Je pense que les promoteurs de cette loi risquent de se prendre une bonne claque ce soir...
vu le patron de l'ump sur france2 : pas difficile de comprendre que rien ne changera avant qu'ils ne laissent la place
Avant d'être au pouvoir, il reste de la marge...
Patrick : Bertrand n'a pas l'intention de quitter les commandes... Il veut toujours plus de réformes !
Tu as raison Nicolas. Pour l'être, il faudra proposer un projet vraiment différent ...