le bouclier fiscal, c'est capital...

Allez un indice, cette personne a poursuivi :

«Le bouclier fiscal, c'est une politique du gouvernement»

Le bouclier fiscal est le symbole d'une politique de droite, depuis au moins de Villepin jusqu'à Fillon.

Cette personne a ajouté que le bouclier fiscal :

«c'est une progressivité en fait de l'impôt et des cotisations (...) jusqu'à 50% de vos revenus.»

La progressivité de l'imposition induit une certaine justice, une certaine redistribution. Alors pourquoi la limiter à 50 % ?

«C'est un élément très important de la compétitivité française.»

Bref, le bouclier fiscal représente, pour le sinistre Woerth ^[1], car c'est Woerth qui s'exprime au nom de notre omniprésident, un élément très important, donc capital pour la compétitivité française...

Mais de quelle compétitivité parle donc le sinistre ?

Tous les chiffres sont dans le rouge, à part, ceux des détenteurs de capital bénéficiaires du fameux bouclier fiscal.

A quoi peuvent bien servir les 50 % de revenus qui échappent à la communauté nationale ?

A entreprendre ? A créer des richesses pour tous et des emplois ?

A consommer des produits et des services du pays ?

Libre à chacun d'y croire...

Pour les septiques, le sinistre a donné la réponse :

«Le bouclier fiscal sera maintenu parce que c'est une question de principe, de philosophie budgétaire...» ^[2]

C'est donc juste une question de principe... et de philosophie !

Bigre !

Sacrée philosophie... budgétaire de soumettre les salariés, les fonctionnaires, les demandeurs d'emplois et les retraités à une extrême rigueur budgétaire...

Une politique néo-libérale revancharde qui consiste à ne pas inquiéter les hauts revenus et les rentiers ^[3] tout en organisant un sommet prétendument social...^[4]