Sarkozy, Pujadas : de la communication d'entreprise

un léger décalage...

Billet

Que pourrions-nous ajouter à tout ce qui a été dit et bien dit sur l'interview de Sarkozy, lundi soir après le journal de 20 heures sur Rance 2 ?

Pas grand chose puisque cette opération de communication maquillée en interview journalistique nous a rapidement lassée, tant la frime était parfaite, si bien qu'au bout de 10 minutes, on regardait le décor, les acteurs, avant de zapper... Et que tout ça nous a inspiré une bien mauvaise blague !

interview.jpg (d'après une capture d'écran)

Sarkozy nous a semblé un peu en dedans, autant dire en très petite forme, ailleurs, comme coupé de la réalité du peuple et du monde.

ramonet.jpg

Sans convaincre, Sarkozy a récité la leçon apprise auprès de ses experts en communication. Comme d'habitude, il a repissé dans un violon pour se victimiser, il a menti comme un arracheur de dents, défendu sa politique injuste et inefficace, et soutenu le ministre Woerth !

Un peu comme l'ex number one, nous en sommes ressortis avec une impression négative, tant sur notre grand dirigeant, le président Sarkozy, que sur notre immense journaliste, Pujadas le courageux combattant contre la bien-pensance et le journalisme des bons sentiments ! !

Une impression de déjà vu, déjà entendu, tant Pujadas a été fade, mais pouvait-on attendre d'un type - qui a été formaté à LCI et TF1 - autre chose que du journalisme couché, de la complaisance, des silences gênés, des questions convenues, une certaine connivence ?

Karachi, ça te dit quelque chose Pujadas ?

Comment qualifie-t-on un régime dont le chef de l'État choisit discrétionnairement le média et l'unique "journaliste" qui l'interviewera ? Une démocratie ?

Commentaires

1. Le jeudi 15 juillet 2010, 00:25 par claude

Un petit bonjour en passant et un écho à ton excellent résumé du dernier passage de NS

2. Le jeudi 15 juillet 2010, 06:59 par homer

Personne n'a été dupe: il s'agissait d'une interview préparée. Pas de vraie question, aucune vraie réponse.

3. Le jeudi 15 juillet 2010, 07:52 par des pas perdus

Merci Claude , j'espère que tu reprends des forces pour écrire sur Mad(e) in Chateaubourg.

J'ai eu cette impression Homer.