Le refus du représentant de l'Etat confirme ainsi le véritable esprit de cette loi : contraindre les salariés à bosser davantage sans aucune contrepartie. [1]
La banalisation du travail dominical acquise et défendue par l'Etat, le patronat remet en cause le repos hebdomadaire !
Probablement au nom de la liberté du commerce et d'entreprendre, non ?
On avait évoqué ici cette histoire hallucinante de patrons de supermarchés ouvrant 7 jours sur 7... [2]
La Voix du Nord s'interroge :
La région sert-elle de zone test pour l'ouverture des supermarchés sept jours sur sept ? (..) Carrefour s'attaque à un arrêté préfectoral imposant un jour de fermeture hebdomadaire aux commerces alimentaires de détail.[3]
Les choses trainent depuis un an. Ce n'est pas pour autant la faute à la justice, mais plutôt aux délinquants en col blanc, fussent-ils patrons de supermarchés qui ont le temps et l'argent pour enchainer recours sur recours, quitte à ester en cassation...
(Photos prises à Aubusson)
Pendant ce temps-là, faute de décision claire des juges, le repos hebdomadaire n'est pas respecté. Devinez qui est le didon de la farce ?
Le salariat, étonnant, non ?[4]
Notes
[1] Le Figaro : Pas de contrepartie pour les salariés du dimanche à Paris
[2] des pas perdus : après le repos dominical, le patronat s'attaque au repos hebdomadaire !
[3] La Voix du Nord : Match contre CFDT : la décision finale reportée
[4] des pas perdus : après le repos dominical, le patronat persiste à attaquer le repos hebdomadaire !