Sa boutique est située à proximité d'un magasin Match qui ne respecte ni le repos dominical, ni le repos hebdomadaire, ce qui a le don de l'exaspérer :
« La loi doit être respectée par tout le monde. (...) C'est injuste ! Il y a une règle du jeu, que tout le monde la respecte ! »
Une intolérable situation de concurrence déloyale qui met en péril les emplois à temps complet des 7 salariés de la boulangerie :
« Moi, je me conforme à la loi, je suis obligée de fermer le dimanche après-midi et le lundi. J'emploie sept personnes à temps plein. Et c'est clair, le dimanche matin, qui est un moment important pour nous. Match va attirer une clientèle qui ne viendra plus chez nous. »
Un malheur n'arrivant jamais seul, une boulangerie industrielle, située à proximité, a décidé d'ouvrir dans l'illégalité sans respecter le repos hebdomadaire :
« Ce n'est pas une boulangerie artisanale, elle appartient à une chaîne et a ouvert dans Le Village de la Marque. Que voulez-vous qu'on fasse ? C'est le pot de terre contre le pot de fer ! »
L'inertie du juge administratif et du représentant de l'Etat montrent combien la sarkozie est indifférente à l'insécurité sociale.[1] [2] [3]
Notes
[1] les citations proviennent de La Voie Eco
[2] sur ce sujet, on peut relire un billet du blog de septembre 2009 : "après le repos dominical, le patronat persiste à attaquer le repos hebdomadaire !" et d'aout 2010 : un jour de repos ?
[3] photos prises dans la rue des Cloys, Paris 18