Les diamants de Giscard, le yacht et l'appartement de vacances prêtés à Sarkozy, l'affaire Woerth-Bettencourt, en passant par le prêt immobilier à 0 % de Bérégovoy ou l'appartement de l'île de la Jatte du couple Sarkozy, sont autant d'affaires qui démontrent combien certains politiques n'ont pas conscience que les fonctions de ministres, de premier ministre ou de président de la République, confèrent des droits mais surtout des devoirs.

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Les faits enseignent que la notion de vie privée est plus relative et moins stricte pour un homme politique qui occupe un des postes précités, par rapport au citoyen lambda. Chacun de ses actes, hormis ceux concernant ses proches et son intimité, est susceptible de relever de l'espace public.

En l'espèce, à compter du moment où le ministre accepte un cadeau d'une valeur substantielle ou symbolique dans le cadre de sa vie privée, chacune de ses décisions politiques est automatiquement entachée du soupçon d'une sorte de contrepartie ou de renvoi d'ascenseur...

Certains responsables politiques n'ont pas conscience qu'en accédant à de hautes fonctions, ils ne peuvent pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le c... de la crémière sans que le pays ne s'indigne surtout à l'heure où la précarité sociale tend à devenir la norme.

MAM reconnait son erreur. Il faut avouer que la sarkozie collectionne les affaires, sans doute en raison de sa proximité avec l'oligarchie. Quoi que la ministre dise ou fasse, même si elle démissionne, son acte demeure une faute politique qui alimente le "tous pourris" du discours frontiste.

Aussi, il est temps que le législateur se saisisse de cette grave question... qu'il s'inspire du courage de Denis Robert.