LA SITUATION EST PRÉOCCUPANTE.
D'une part, le double objectif du pouvoir PS-EELV de redresser les finances pour ensuite mener une politique plus ambitieuse socialement en fin de quinquennat ne sera pas atteint. Roosevelt ne remplacera pas Hollandreou...
D'autre part, les forces politiques engagés dans l'austérité sont tellement aveugles qu'elle continuent à soutenir et à mener une politique qui conduit le pays dans une impasse. Elles ne reconnaissent pas leur échec. Et, elles persistent comme persistaient les dirigeants de l'ex URSS dans la voie de la bureaucratie et du collectivisme !
Enfin, l'extrême droite est aux aguets pour exploiter la désespérance sociale avec sa rhétorique nationaliste. Aussi, il n'est pas étonnant que les médias dominants, aux mains de l'oligarchie, collaborent à l'entreprise de banalisation du Front national puisque l'extrême droite a toujours représenté l'ultime recours dans les périodes d'instabilité politique et sociale pour préserver les intérêts de l'oligarchie.
Dans ce contexte, les critiques de la politique austéritaire du couple Hollande-Ayrault et les propositions formulées par le Front de gauche ne sont pas, quoiqu'en disent les éditocrates et les blogueurs de gouvernement, l'expression d'une surenchère "toujours plus à gauche" pour éviter d'exercer les responsabilités ou faire le jeu de la droite. Elles sont le fruit d'une analyse politique sérieuse et pragmatique qui s'appuie sur des faits incontestables :
- la dette publique n'est qu'un prétexte pour mener des politiques austéritaires qui provoquent systématiquement les effets inverses aux objectifs officiels d'assainissement des finances publiques, de redémarrage de l'économie et de créations de richesses. Que les plus septiques prennent la peine d'étiudier le bilan du FMI en Afrique (au mali par exemple), en Argentine ou en Grèce).
- l'austérité ne sert que les intérêts particuliers du patronat et de l'oligarchie, mais certainement pas l'intérêt général puisqu'elle dégrade les conditions de vie et de travail du peuple, à coups de salaires bloqués ou réduits, de précarité massive, de chômage de masse, de destruction des droits sociaux, de casse des services publics, de suppressions d'allocations sociales, de baisses des pensions de retraites.
POLITIQUE LIBÉRALE = DETTE PUBLIQUE = AUSTÉRITÉ = RÉGRESSION SOCIALE
Le social-libéralisme comme le néo-libéralisme est une impasse qui ne profite qu'à une minorité de privilégiés et à l'extrême droite.
Alors camarade socialiste, la République sociale c'est maintenant ?
Commentaires
"Enfin, l'extrême droite est aux aguets"
Oui, mais... le FN n'est pas exactement un parti d'extrême droite (comme l'UMP, surtout du côté des anciens UDF), c'est un mouvement populiste dont les sympathisants, en majorité, sont de la France profonde (à l'inverse de l'UMP, qui recrute, en majorité, chez les chefs d'entreprises, professions libérales, cadres sup).
Tu diras que ce n'est pas mieux. Non, c'est pire.
"la dette publique n'est qu'un prétexte"
Tout-à-fait juste.
"l'austérité ne sert que les intérêts particuliers du patronat et de l'oligarchie"
Exactement ! Tout ce qui grève la consommation affaiblit l'économie nationale (j'ai l'air d'être consumériste, mais je parle d'aujourd'hui, l'utopie, ce sera un autre jour).
On retrouve les traits du colonialisme : il a appauvri les les nations et enrichi les colons. Pourquoi les états ont-ils décolonisé ? Par bonté d'âme ? Pfouh ! Imagine, aujourd'hui, l'Afrique du Nord française, l'AEF, l'AOF, nous serions tous au 36e dessous. On les a largués ! En leur vendant des armes. Il faut bien faire marcher le commerce : - (
Ciel ! Trahi par mon adresse électronique ! En plus, elle est nouvelle, Free a fait des caprices ces derniers temps.
Ce n'est pourtant pas faute d'avoir prévenu!
Soutenons le FRONT de GAUCHE! (s'il n'est pas déjà trop tard).
En plus, je m'ai gouré dans l'e-mail. Voici le bon !
je dirais même mieux.. la situation est super préoccupante, angoissante, alarmiste, désespérante... je vais me replonger dans mon polar...
Si on en vient à barrer les retraites, je suis à la rue.
Les 2-3% gagnés en 2007-2009 ont fondu sous l'augmentation des prélèvements et de la cotisation MGEN (ceux-là... !). J'ai ma maison, tout le monde non plus, mais avec la taxe foncière, la taxe d'habitation (765 et 785 euros), l'électricité (augmentation de 20% ! en janvier pour "service public de distribution" alors que SEOLIS est une société privée qui détient, illégalement ?, le monopole dans le département, où l'on ne peut pas choisir EDF = 895 euros en janvier), je gère la pénurie.
J'ai 2260 euros par mois, moins 450 euros pour ma fille - plus le complément de ma femme - (étudiante, un mini-studio à Paris), moins les croquettes des chats (ça vient d'augmenter), et j'en passe.
Plus généralement, ça s'égalise vers le bas, on en sera bientôt à la paella (sans chorizo), au gaspacho (sans "garnicion"), aux feuilles de vigne pour cacher la honte.
D'accord avec vous les amis.
On sera bientôt contraint de manger du chat !
C'est pour moi !? LOL !
Tu es susceptible Lou !