Blackout dominical

un léger décalage...

Billet

Faute de mieux et d'information plus récente, je vous propose la lecture d'une décision de la cour de cassation du mercredi 22 janvier 2014 qui réaffirme le droit des organisations syndicales d'ester en justice sur les questions touchant au travail dominical. Les juges du droit avaient été saisis après la décision étonnante de la cour d'appel de Pontoise qui autorisait les magasins de bricolage à ouvrir leurs portes le dimanche.

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Sinon, je n'ai pas déniché un seul article sur cette question. Depuis que patronat et gouvernement ont obtenu satisfaction grâce au concours d'organisations "syndicales" complices dans le secteur du bricolage, les médias dominants sont passés à un autre sujet de propagande, jusqu'au jour où ceux qui les financent décideront qu'il est temps d'étendre à nouveau la banalisation du travail dominical...

Commentaires

1. Le dimanche 2 février 2014, 20:05 par Robert Spire

Il s'en passe de bonnes entre le monde juridique et celui du travail. L'année dernière, mes patrons (milliardaires américains, néerlandais et chinois) ont déclaré leur filliale française en faillite et tout naturellement se sont proposés comme repreneurs (des brevets à récupérer) avec la bénédiction des tribunaux français (alors que la loi l'interdit??). Résultat: 420 personne à Pôle Emploi pour une vague promesse de conserver 120 emplois en France...
Robert Spire

2. Le lundi 3 février 2014, 18:40 par des pas perdus

Exemple édifiant qui me rappelle celui des Molex. Ces patrons-là ne sont guidés que par l'appât du gain, mais les plus condamnables sont les gouvernements et leurs majorités politiques qui ne prennent aucune disposition légale ou réglementaire pour empêcher de tels agissements.

3. Le lundi 3 février 2014, 20:52 par Robert Spire

Mais ils ne veulent pas prendre de mesures! Pendant la campagne présidentielle Pierre Laurent, Mélenchon et Hollande sont venus nous faire de beaux discours. Ce dernier une fois élu, nos syndicalistes sont allés voir Montebourg à Bercy, réponse: "On ne peut rien faire". Ils délaissent délibérement des pans entiers de l'industrie filer en Asie. Un de nos cadres dirigeants a passé 2 ans en Chine pour facilité le transfert technologique. Cet aprés-midi, un ancien collégue ingénieur m'a appelé de Taiwan où il vit avec sa famille depuis 6 mois. Il aide au tranfert d'une autre boite française, il m'a dit "Mon boulot consiste finalement à créer du chômage en France"!

4. Le mardi 4 février 2014, 10:33 par des pas perdus

Vous pouvez reprocher à Hollande d'avoir fait de beaux discours puisqu'une fois aux affaires, il ne fait rien, donc il consent. Les deux autres ne sont pas hélas au pouvoir...

Exemple encore édifiant, où les salariés français - futurs chômeurs - apprennent aux autres leur boulot...