Mélenchons les couleurs

un léger décalage...

Billet

Comme d'habitude, le billet du samedi est consacré au street art, ce qui offre une respiration après des jours et des jours très politisés.

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Evidemment, le titre du présent article reprend celui d'une œuvre d'art que l'on peut admirer sur le mur de la rue Ordener, entre la station Marcadet-Poissonniers et le pont qui enjambe les voies de la gare du nord en direction du quartier Marx Dormoy.

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Pour les amateurs de photographie qui seraient tentés d'égaler ma performance photographique, sachez les ami-e-s que j'ai eu recours au 60 pour les deux images ci-dessus.

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Le 60 n'est ni la vitesse d'obturation, ni l'angle, ni les iso, ni l'objectif mais la ligne de bus de la RATP qui passe devant ce mur :-)

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Cette fresque de l'artiste Héolart en rappelle d'autres, notamment celles de Diego Rivera...

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Sans trahir un secret, ni être hors-la-loi en cette veille de 1er tour de la présidentielle, elle représente un peuple patient, conscient et déterminé, que l'on pourrait qualifier en une formule, comment dire ?

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La force du peuple.

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Un peu plus loin, l'artiste a illustré l'exact contraire de la force du peuple avec Hillary Clinton et Donald Trump

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Probablement pour rappeler que si le peuple se laisse influencer par les sondages et les médias dominants en votant pour le moins pire, c'est le pire qui finalement l'emporte...

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Enfin, c'est de l'art, pas de la politique, ni du cochon !

Commentaires

1. Le samedi 22 avril 2017, 12:44 par Robert Spire

Conseils sur les "mélenches" avant de se lancer dans le street art: https://www.youtube.com/watch?v=YOP...
Dans ma palette, j'évite les "jaunes".:-)

2. Le samedi 22 avril 2017, 13:16 par tgb

les murs qui parlent c'est mieux que le mur de l'argent qui confisquent la parole

3. Le samedi 22 avril 2017, 13:42 par Robert Spire

Sur l'avenue du Progrés, entre le mur de l'argent et le caniveau FN, les probabilités ne sont pas bonnes!

"Je propose une analogie avec la marche de l’ivrogne qui sort d’un bar. Il se retrouve avec un mur à gauche et le trottoir à droite. A gauche il va heurter le mur, à droite il va finir par tomber dans le caniveau."

"L’ivrogne marche au hasard, et en raison du mur à gauche le hasard le conduit immanquablement dans le caniveau. La seule raison de l’existence d’une directionnalité est ce mur à gauche et la marche au hasard. L’histoire de la vie montre exactement la même chose. Elle avance au hasard, avec ce mur à gauche qui interdit à un organisme vivant d’être plus simple qu’un certain degré minimal de complexité, plus simple que des cellules sans noyau. Je ne dis pas qu’il ne se produit pas des événements de complexification, je dis que si l’on regarde l’ensemble de l’histoire, l’ensemble des variations effectives, la maison au complet avec tous ses habitants, on ne décèle pas de préférence pour la complexité. Le fait que l’homme soit plus complexe que les trilobites, qui sont plus complexes que les algues, qui sont plus complexes que les bactéries, ce fait-là, que je ne nie pas, est mineur au regard de l’histoire du vivant prise dans sa totalité." S. J. Gould

http://villemin.gerard.free.fr/LogF...

"Cette période conservatrice a besoin de l’argument du déterminisme biologique selon lequel les différences, les inégalités sociales entre les races, les sexes, les classes sont nécessaires à cause de la constitution même des peuples. Malheureusement peut-être, mais c’est ainsi et on ne peut rien y changer: voici l’argument conservateur. Donc les programmes sociaux, les dépenses pour améliorer la condition des pauvres sont inutiles car les pauvres sont inévitables. C’est faux mais bien utile pour les positions conservatrices." S.J. Gould

4. Le dimanche 23 avril 2017, 13:18 par des pas perdus

Merci pour la vidéo Robert, mais je ne suis pas un artiste. Et soyons résolument des pessimistes optimistes !

Exact Thierry. En l'occurrence, c'est en voyant un post de Danièle sur Facebook que j'ai découvert cette fresque.