Le Valls ? La commission d'hygiène et de sécurité n'a pas validé. Le Boutih idem. Ils pourront se présenter avec n'importe quelle étiquette sauf celle d'En marche bien qu'ils se réclament de la majorité présidentielle.
Oui, c'est un peu inédit des socialistes investis ou pas par leur parti qui soutiennent un président qui n'était pas le candidat investi par le PS. C'est dans la logique d'un pouvoir dit socialiste qui a imposé une politique ultralibérale à coups de 49-3.
Vous voulez que je vous fasse des ordonnances cet été ? Profitez-en, ce genre de prestations ne sera bientôt plus remboursée par la sécurité sociale.
Dès demain comme dirait Anne Hidalgo, vous serez soigné selon vos moyens financiers et non plus selon vos besoins. Pardon ? On appelle ça un retour sur investissements des sociétés d'assurance dont le plus emblématique patron a couvé la naissance d'En marche.
Pardon ? Si la communication passe mal, cela devrait théoriquement s'améliorer. Draghi devrait lui aussi empocher un beau retour sur investissements, peut-être sous la forme d'une concentration de quelques sociétés de téléphonie... Je dis ça, je ne dis rien.
Et puisque ce billet est publié le dimanche, mon petit doigt me dit que le travail dominical pourrait être complètement banalisé en supprimant la règle du repos dominical.
A priori, le capital a réussi un coup de maître en faisant élire Macron à coups de sondages défavorables pour décourager Hollande, de révélations qui ont détruit la candidature Fillon et de banalisation du Front national pour favoriser l'accession de sa candidate au 2d tour.
Tout ce qui reste à détruire en termes de droits sociaux devraient l'être dès cet été par ordonnances. Tout ce qui peut être privatisable devrait être bradé au cours du nouveau quinquennat. Et déjà, il est annoncé un gel des bas salaires...
Cette élection semble si magistrale et la politique annoncée si bien réglée que le coup est parfait... peut-être trop pour réussir ? En marche pourrait tomber à l'eau à cause des législatives.
Commentaires
C'est cela, "En marche!" Euh...mais attention à la marche.:-)
Bien dit :D
Bien dit :D
Le programme qui va être mis en place ne sera que l'achèvement de l'exploitation du capital humain, phase ultime de l'extension du capitalisme. C'est à dire 100% du marché plus l'auto-exploitation, chacun devenant une entreprise pour survivre dans une société qui a de moins en moins de travail à proposer. Une fabrique de fous en somme, de névrosés de la frustration de ne pas pouvoir en être de ce monde de l'innovation permanente. Pas étonnant qu'en parallèle se développent diverses formes de terrorismes.
C'est d'autant plus dommageable qu'il existe beaucoup de tâches à accomplir, bien plus utiles que des milliers d'emplois de bureau ; mais ces milliers-là, simplement, ne peuvent s'accomplir que bénévolement (donc on peut en mourir de faim) parce qu'ils n'entrent pas dans la logique marchande-utilitaire d'aujourd'hui. C'est presque au point qu'on peut s'interroger : les rémunérations ne sont-elles pas de fait de montant inverse à l'utilité réelle des tâches qu'elles sont censées "récompenser" ?
Je prends souvent l'exemple de l'employé aux ramassage d'ordures, qui accomplit sa tâche tous les jours par tous les temps pour tout le monde, et du pdg nommé pour présider une grosse multinationale ou une autre, au hasard. Ou pire, du simple grand administrateur qui n'a même pas le souci de trancher en cas de litige. Eux ne servent A RIEN.
Robert, le terrorisme et l'ultra-individualisme, mais aussi des formes de collectifs comme Tarnac.
Bab, bonne question et bon exemple. Il y a des emplois de bureau qui sont utiles. Mais, quelle est l'utilité sociale d'un trader, dont la rémunération peut se rapprocher de celle d'un pdg du cac40 ? Aucune !
Je suis d'accord, Steph : des collectifs comme Tarnac (où je suis allé), ou Notre Dame des Landes que je connais beaucoup mieux, sont très riches socialement, écologiquement, en fait ce sont les vraies pépinières d'un avenir que nous pouvons souhaiter – même s'il est vrai que la vie sur la ZAD a un côté rude, surtout en hiver.
Je suis aussi d'accord pour certains employés de bureau, en particulier pour ceux qui ont la tâche de renseigner et aider le public. Il faut d'ailleurs remarquer, comme j'en ai précisément discuté à Notre Dame des Landes récemment, que souvent une hiérarchie tâtillonne s'ingénie à leur pourrir la vie et à les empêcher de faire correctement ce qui devrait être leur vrai boulot : toute action désormais doit être codifiée, relatée sur un ordinateur, épiée, minutée....
(je fais un second message, c'est long)
Compte-rendu du passage d’Ecran Total à la zad de Notre-Dame-des-Landes (9 au 12 Avril 2017)
L’idée d’une rencontre avec les habitants/occupants de la zad de Notre-Dame-des-Landes a été évoquée lors de la dernière rencontre E.T. à Montigny-Lencoup, fin octobre 2016. Certains d’entre nous connaissaient l’endroit et/ou des personnes ayant répondu à l’appel à occuper la zad en vue d’empêcher les travaux de l’aéroport. Les prises de position récentes de certaines unions locales syndicales, comme la CGT-Vinci (sans se faire trop d’illusions sur ce point), la création d’une bibliothèque dans la « zone » nous paraissaient, entre autres, propices à l’introduction d’un débat sur les nouvelles technologies et la gestion automatisée de nos vies. Après avoir envisagé la forme de notre intervention avec l’aide de nos contacts sur place, nous nous sommes donc rendu là-bas. Un accueil des plus chaleureux nous a été fait à la ferme de Bellevue du 9 au 12 Avril 2017.
Avant.
Ont été publiés, dans l'hebdo de la zad (le "Zad news"), des textes de notre choix à raison d’un par semaine, pendant un mois : une invitation à la discussion du dimanche 9 avril accompagnée de la « plateforme » de présentation d’E.T, l’« auto-interview » publiée dans CQFD, un texte de Faut pas pucer datant de 2014 et invitant à une discussion à Sivens (« Ecran Total au Testet »), etc.
Une liste de contacts généraux a été partagée entre les membres d’E.T. disponibles pour cette rencontre afin de se répartir le travail de prise de contacts selon les centres d’intérêt et les domaines de lutte de chacun (ceux-ci étant très variés) et d’adresser notre invitation de façon plus personnelle. Ont été contactés par ce biais, en vrac, le groupe « semetonblé » et d’autres ami-e-s sur la zad, les membres locaux de l’OCL, des collectifs anti-linky de la région, des paysans et/ou des syndicalistes (CGT, CNT, etc.) engagés dans la lutte, les différentes composantes de la lutte (ACIPA, naturalistes en lutte, Copain44, etc.), des contacts dans la région (un signataire nantais de l’appel de Beauchastel, des connaissances locales, des amis bretons, l’auteur du journal nantais « la lettre à Lulu », etc.).
Une surprise à l’arrivée, avec la participation de luddites espagnols : Adrian et Rocio de Madrid, qui animent une maison d’édition (El Salmon), et Leire du pays basque Sud.
Dimanche 9 avril.
1 - Invitation à une réunion du collectif syndical en lutte contre le projet d’aéroport. (Nancy)
Nous avons été sollicités dès notre arrivée par Jonas (pas le Jonas de la Riotière, un autre). Il a beaucoup travaillé avec les syndicats. Il fait partie du collège des habitants au sein du collectif syndical « anti-aéroport ». On sent que la problématique du syndicalisme révolutionnaire posée chez E.T. est un de ses chevaux de bataille. Occupés par une réunion, ce même dimanche après-midi, pour préparer la manif du 1er mai et pour discuter de problèmes récents sur la zad, les membres de ce collectif ne pouvaient pas venir au débat E.T. Nous avons pu, en revanche, envoyer 3 émissaires pour partager un repas et discuter avant leur réunion. Nancy, Désir et Cédric nous sommes rendus à La Pointe, un lieu expulsable, propriété du conseil général, occupé depuis plus d’un an avec le soutien de la CNT. Le collectif rassemble des habitants de la Zad, des syndiqués de Solidaire 44 (dont Sud Educ et Solidaire Etudiant), CNT 44, CGT AGO, CGT Vinci, CGT Travail-emploi-FP 44, CGT CDC, et d’autres syndiqués CGT opposés à l’aéroport. Leurs problèmes sont communs aux structures syndicales classiques : les batailles en interne, le développement laborieux et chronophage des luttes sur les lieux de travail. Le collectif est une manière d’apparaître de façon moins corporatiste. La lutte contre l’aéroport de NDDL et la ZAD sont un exemple de reprise en main de l’organisation du travail, de la production et des prises de décisions, d’où l’idée du collectif de « reprendre en main ce que nous pouvons gérer nous-mêmes ».
Un syndiqué CGT AGO avec qui nous avons discuté nous raconte la surveillance accrue du personnel et des flux par la mise en place de caméras et de contrôles automatisés par exemple. Malgré divers constats du même genre, on sent qu’une critique plus générale du progrès, de l’industrie ou des NTIC n’est pas forcément une priorité...
Textes à lire :
CR-collectif-syndic-9avril.pdf (joint auCR)
tract-1er-mai.pdf (joint au CR)
blog internet de l’intersyndicale https://blogs.mediapart.fr/collecti...
2 - Présentation/Débat à « la Wardine ». (Raphaël)
Une soixantaine de personnes étaient présentes à la Wardine (...nous compris) pour cette présentation. Il faut préciser en préambule que notre passage a coïncidé avec un épisode de tensions sur la zad entre différentes composantes du mouvement anti-aéroport qui s'est traduit par un besoin des habitants de la zad de percer certains abcès au cours de réunions organisées, en plus de l’intersyndicale… le même jour que notre présentation. Si l'on ajoute à celà la concurrence déloyale du fameux soleil de la zad, la fréquentation un peu en deçà de ce que l'on pouvait espèrer peut être en partie expliquée. Quoi qu'il en soit, nous avons réussi à tenir notre auditoire durant une petite heure avant de laisser s'installer la discussion et les questions.
Comme cela avait été suggéré par Hervé et après le vif succès remporté à Paris avec cette entrée en matière, nous avons réitéré la formule de l'introduction chantée en reprenant ensemble et accompagnés à la guitare "le temps des puces", chanson de Pierre Perret détournée par "Faut pas pucer".
Cédric a introduit la présentation en revenant brièvement sur l'histoire du collectif. Aurélien a ensuite expliqué les raisons de notre passage à la zad, les liens que l'on fait entre ce qui nous occupe à E.T. et les luttes contre les projets d'aménagement capitaliste, dont la zad est emblématique. Il y a rappelé que pour nous, le premier des grands projets inutiles et imposés était sans doute l'informatisation de nos vies et qu'on pouvait faire un rapprochement entre la gestion managériale appliquée au travail et celle qui s'exerce sur nos territoires.
Nous avons ensuite pris le parti de laisser une place importante aux témoignages, comme c'est l'usage à Ecran Total. C'est Pierre qui a ouvert le bal en nous contant la lutte du collectif « faut pas pucer », opposé à l’obligation de pucer les ovins. Ce collectif est un des rares a tenir malgré les pressions et sanctions judiciaires déployées par l’État. L’obligation de pucer doit s’élargir aux bovins cette année. Elle touchera donc beaucoup plus d’éleveurs et de bêtes. Nécessité de mobiliser sur ce sujet. Nancy et Emilie enchaînent autour de l'école numérique et de l'appel de Beauchastel.
Sandrine, qui vient de rejoindre le groupe de Lyon, nous a fait le plaisir de nous rejoindre sur la zad pour nous éclairer à son tour sur les effets de la "dématérialisation" (vilain terme qui cache une réalité très concrète de déshumanisation des personnels et des "usagers") en cours à Pôle emploi ou elle travaille. Elle nous décrit ce qu’implique réellement le Compte Personnel d’Activité (CPA) et nous faisons le lien avec le casier scolaire LSUN.
Claude a quant à lui évoqué la question du management, de ses protocoles et des cadres d'exercice des travailleurs sociaux en s'appuyant sur son expérience d'éducateur. Laurence et Raphaël ont fermé la marche, l'une sur le "dossier pharmaceutique" dont l'évocation lors de la rencontre E.T. de cet automne avait marqué les esprits, l'autre à la suite de Claude- à propos des gros documents inutiles et imposés qui contribuent à affadir le travail et à amoindrir la part de relation humaine liée à ces métiers au profit de critères quantifiables mais souvent abscons.
Suite aux témoignages, il nous paraissait utile de revenir rapidement sur les raisons de la présence de l'informatique dans nos vies et en particulier au travail. Raphaël a rappelé, au delà d'utilisations sécuritaires (ou ludiques), le lien initial entre l'outil informatique et la gestion administrée des populations et des territoires, en s'appuyant sur le livre "la liberté dans le coma". Enfin, Hervé et Emilie ont évoqué les implications écologiques de la numérisation du travail et des vies, dans la continuité de ce qui avait été écrit à ce sujet dans CQFD de février.
Cette présentation collective dont Désir s'est fait le maître du temps a laissé place à une discussion que nous avions imaginée peut être plus fournie en contradicteurs mais qui s'est prolongée de façon très féconde au cours de la belle soirée soupe à l'oignon qu'Ecran Total avait préparé pour l'occasion. Une table de presse composée de la plateforme et de la brochure Ecran Total, de textes du collectif, des livres et revues de la Lenteur et de tracts et textes proches des thématiques d'Ecran Total a permis aux personnes présentes de repartir avec le kit nécessaire à l'édification des masses.
Textes à lire :
Article « MEDIAPART.doc » et « Nos droits ne sont pas des règlements de compte.docx » transmis par Sandrine au sujet du CPA. (joints au CR)
Un article consacré à notre présentation est disponible ici (écrit par un militant anti linky, membre de l’ACIPA, également présent à Nantes : http://44contrelinky.blogspot.fr/ )
Lundi 10 avril.
Distribution du Zad News
La distribution du Zad News est confiée, chaque semaine, à des visiteurs ou nouveaux arrivants pour découvrir les différents lieux et apprendre à s’orienter sur place. Ce fut un moment privilégié pour discuter avec des habitants intéressées par nos publications dans le Zad News mais qui n’avaient pas pu se rendre au débat la veille. Nous avons pu mesurer un intérêt certain pour les thématiques qui nous occupent et l’idée de retourner plus tard à la Zad nous parut dès lors plus qu’envisageable.
Mardi 11 avril.
1 - Visite de la bibliothèque et du phare du Taslu.
Partage des brochures du collectif et de certains livres publiés à La Lenteur. Présence d’un rayon « critique des technologies ». Discussion avec les espagnols autour d’ouvrages comme « la reproduction artificielle de l’humain » d’Escudero qui pourraient être traduits chez eux. Lieu d’ouverture vers l’extérieur, principal point info de la zad. Idée de créer une université populaire. Le lieu est ouvert aux auteurs de La Lenteur ou proche d’E.T. pour la présentation de leurs écrits.
Contact : letaslu@riseup.net
2 - Présentation/débat au B17 à Nantes. (Alain)
Le rendez-vous était annoncé à 19h30, pour partager une soupe et enchaîner sur la présentation. Seulement 3 personnes ont répondu à l’invitation et une personne gérant le lieu s’est joint à nous pendant la soirée. Absence de l’OCL qui était censée participer. Nous avons opté pour une discussion libre. Une maman d’élève a témoigné de son angoisse face à la fascination qu’ont de plus en plus d’adolescents, comme son fils, pour les outils numériques. Nicolas de Lacasinière (pigiste, journaliste lettre à lulu, reporterre, CNT 44) a évoqué l’écriture algorithmique de plus en plus fréquente des article de journaux. Jean-Claude, du collectif anti-linky 44 et membre de l’ACIPA, a évoqué les problématiques liés à la lutte anti-linky sur Nantes. Nous sommes restés assez longtemps sur ce sujet aux multiples enjeux en essayant tant bien que mal de dégager la logique générale à l’œuvre derrière tout ça, évoquant la smart city, les cartes citoyennes d’accès aux services des administrés, l’internet des objets, la prolifération des smartphones. Nous sommes un peu « entre nous » ce soir. Pas toujours très clairs, cela dit, dans la façon de formuler certaines problématiques et une difficulté à s’écouter les uns les autres. Il faut dire qu’on commence à ressentir la fatigue.
Mercredi 12 avril.
1 - Rencontre avec les paysans au Liminbout. (Aurélien)
Lors de la réunion E.T. à NDDL le dimanche 9 avril, il n’y avait, à part Pierre de Faut pas pucer (et Yannick de Bretagne), pas de paysan déclaré, et il n’y a pas eu de discussion sur le puçage. Mais le lundi, des habitants de la zad nous ont invité à passer les jours suivant au Liminbout (la ferme à côté de Bellevue), pour y rencontrer des paysans engagés dans la lutte contre l’aéroport et y parler puçage, car ils seront bientôt soumis à l’obligation de pucer leurs bovins. Raphael, Nicolas et Aurélien nous sommes rendus le mercredi matin au Liminbout, où il y avait abattage d’un cochon. Nous y avons rencontré Uma et Jojo, des jeunes squatteurs de la zad intéressés par les pratiques agricoles, ainsi que « petit Claude », Christian et Sylvain (ou Ghislain) du Gaec des Travailleurs des roches (installés à Couëron, pas loin de la zad, et engagés dans la lutte contre l’aéroport), et Cyril Bouligan, de Copain44 (on leur a laissé à chacun une série de textes de FPP). La discussion n’était pas très (con)centrée, vu qu’il y avait le cochon à découper…, et les perspectives d’extension de la lutte contre le puçage ne semblaient pas mirifiques : selon Christian, peu d’éleveurs engagés dans la lutte contre l’aéroport s’opposeraient au puçage, mais ce serait quand même bien d’en parler avec des membres de Faut pas pucer, sans qu’il soit bien clair si eux-mêmes seraient prêt à se bouger pour (nous aider à) organiser une discussion sur le puçage à la zad ou dans la région, avec des agriculteurs locaux. Il semblerait donc que cela fasse sens, mais cela reposera largement sur nous : il faudra s’y prendre bien (relancer les contacts pris), en espérant qu’ils appuient un minimum notre démarche en la faisant connaître dans leur réseaux locaux.
2 - Enregistrement d’une émission sur Radio Klaxon.
Emilie, Nancy, Nico et Raph ont passé une bonne heure et demi à répondre aux questions de Jina et Jonas de la Riotière dans le Bus aménagé de Radio Klaxon. L’émission nous sera transmise après avoir été mixée. Elle sera disponible en podcast sur http://zad.nadir.org rubrique Klaxon.
Perspectives de retour d’E.T. à la Zad.
Si nous décidions de retourner à la zad, plusieurs perspectives semblent ouvertes : il y a un projet de « camp d’été » à la zad, pour inviter des groupes et les collectifs de soutien locaux à organiser des activités sur la zad tout l’été, en mettant à leur disposition un chapiteau et toute l’infrastructure collective nécessaire (cuisine, etc.), sachant que ce camp « tournera » sur la zad (il ne sera pas fixé à un endroit, mais se déplacera de semaines en semaines). Si cela se confirme (courant mai), on pourrait imaginer revenir en août ( ???) dans ce cadre, pour proposer sur quelques jours une série de discussions, de projections (Mouton 2.0 par exemple, film que les paysans de la zad ne connaissaient pas) et autres activités et festivités… A méditer et discuter au sein d’E.T.
John, un membre du laboratoire de l’imagination insurrectionnelle à la Rolandière, s’occupe avec d’autres habitants de la construction d’une cabane « intergalactique », près de la Wardine. Elle sera destinée à l’accueil et l’hébergement des collectifs extérieurs. Nous seront les bienvenus !