Côté politique, fallait juste casser Mélenchon et la FI par tous les moyens,et ménager Le Pen pour la prochaine présidentielle.
Côté grogne sociale, des confédérations très respectueuses des lois, bien encadrées et encadrant bien la base à coups de grèves de 24h ou perlées.
Côté communication, des médias d'Etat et du cac40 ultra complaisants et militants pour laver les cerveaux.
Match nul et la réforme de casse sociale et du service public passait toujours !
Avant les gilets jaunes, tu pouvais insulter les gueux en les traitant de rien, en leur lâchant d'aller s'acheter un costard...
Tu pouvais taxer plus les retraités via la CSG en les traitant de privilégiés...
Tu pouvais te moquer des chômeurs en leur disant qu'il n'y avait qu'à traverser la rue...
Tu pouvais payer un gars qui cassait du manifestant le 1er mai 2018... et qui sans aucun mérite, sauf celui d'appartenir à ton premier cercle de militants, allait commander une garde prétorienne, en dehors de tout contrôle démocratique.
Tu pouvais taxer plus les classes populaires et moyennes et supprimer l'SF et en même temps laisser les évadés fiscaux piller le pays !
100 milliards d'euros par an d'évasion fiscale : tu imagines ce qu'on pourrait faire avec ce pognon de dingue dans les caisses de l'Etat ?
Un logement social de qualité, des services publics de qualité partout sur le territoire, éradiquer la pauvreté et le chômage, réduire considérablement la pollution atmosphérique et les inégalités sociales, la gratuité des soins, des transports en commun et de l'école jusqu'à l'enseignement supérieur !
Tu pouvais faire des discours sur l'environnement tout en privatisant la SNCF et en allongeant la durée de fonctionnement des centrales nucléaires....
Tu pouvais faire de grandes phrases sur le service public, notamment hospitalier, en supprimant des postes.
Oui.
Tu avais la tête qui ressemblait à une vessie ou à une montgolfière.
Jupiter, le gars !
Tu n'en avais rien à battre des gens, de leur honneur, leur fierté, leur dignité humaine.
Tu pensais qu'être élu avec même pas 15% du corps électoral, toi à la présidentielle et ta bande de moutons marcheurs aux législatives, te donnait tous les droits et aucun devoir.
Aujourd'hui, tu trembles.
Tes éléments de langage sortis des cerveaux de publicitaires et de technocrates incultes lobotomisés par Sc.Po et l'Ena n'embobinent plus que le dernier quarteron de marcheurs.
Tu as découvert que la politique ce n'est pas seulement un tremplin pour faire carrière et bénéficier, à ton poste, de privilèges exorbitants, c'est surtout une responsabilité qui engage.
Ta seule réponse : la répression.
Tu es tellement nul, tellement fanatique, tellement enfermé dans tes dogmes ultraliberaux que tu t'entêtes.
Mais, crois-tu que celles et ceux que tu as humiliés des mois durant et dont certains sont aujourd'hui estropiés, victimes d'une justice expéditive ou endeuillés, vont aujourd'hui renoncer ?
Commentaires
Rien ne marche. Ça résume en effet ce gouvernement qui ne marche que pour l'élite.
Une expression m'est venue en lisant ton texte : les élémenteurs de langage ...
"tellement fanatique, tellement enfermé dans tes dogmes ultralibéraux"
C'est tout le problème des libéraux. Ça ne marche pas ? Alors il faut encore plus de libéralisme ! Voilà bien longtemps que les libéraux, et pas seulement Macron, me font beaucoup songer à l'effondrement de l'Union Soviétique. Est-on tout près de la chute du mur de Berlin ? Je n'en sais rien mais on s'en rapproche toujours...
...Le mur à abattre est dans les têtes des classes moyennes, au moins d'une majorité d'entre-elles et sans elles rien ne se fera.
Élémenteurs, excellent!
Je crois que tu as une bonne base pour écrire un billet.
Hubert, ta comparaison est pertinente, j'espère bien assister à cette chute.
Robert, ça commence à se fissurer, non ?