Des dîners clandestins ?

un léger décalage...

Billet

Le pays traverse une grave crise sociale avec déjà 10 millions de pauvres.

Les soupes populaires ont de nouveaux habitués, des milliers d'étudiants qui ont perdu leur travail et leurs maigres revenus depuis le 1er confinement.

La population subit des mesures privatives de libertés avec les différents confinements et couvre-feux,[1] mais certains oligarques, politiciens ou journalistes semblent y échapper.

Ainsi, il y aurait des dîners "clandestins" aux restaurants bien que ces établissements soient interdits d'accueillir des clients jusqu'à nouvel ordre.

"Bizarrement", la police bien moins informée que la presse people ne peut donc sanctionner les personnes qui participent à ces dîners "clandestins".. C'est ballot, même si l'amende de 135 euros correspond à un pourboire pour ces bourgeois. [2]

Mais, pouvons-nous croire naïvement que la police est mal renseignée ? Surtout avec les moyens modernes de surveillance ? La police est aux ordres du pouvoir macronard.

Aussi, à moins d'un an de la présidentielle, je ne serais pas surpris d'apprendre que ces dîners de privilégiés sont destinés à financer la prochaine campagne électorale de Macron...

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Notes

[1] En aparté, rappelons que toutes les mesures privatives de libertés pour protéger la population du virus résultent exclusivement des 20 dernières années de politiques néolibérales qui ont détruit le meilleur système de santé publique du monde et 120.000 lits à l'hôpital public.

[2] un exemple pour méditer sur ce genre de sanction qui semble être la même pour tous mais dont le poids n'est pas le même pour toutes les bourses...

Commentaires

1. Le lundi 5 avril 2021, 20:21 par Agathe NRV

Bien vu ! Effectivement, il faut trouver des soutiens financiers à Macron et quoi de mieux qu'un dîner dégueulasse où ruissèlent les grands crus ?

2. Le mardi 6 avril 2021, 07:28 par des pas perdus

Cette affaire risque de mal se terminer pour eux...

3. Le mercredi 7 avril 2021, 13:47 par Robert Spire

Sous les volets baissés, le petit-bourgeois redécouvre son chez soi, le matin, il va au bar de sa cuisine puis dans celui de son salon, et à l’heure du couvre-feu se précipite au resto de sa salle à manger…
Le bourgeois friqué, son attestation de railleries en bandoulière, pratique comme d’hab’ le « séparatisme » de classe dans des dîners à 500 euros. Il s’en vante, sûr de son impunité et sous le regard sévère du petit-bourgeois, le bourgeois friqué crache, narquois un « Poisson d’avril ! »…
Sous les ponts de Paris coule la Seine et chante le clodo: (du Manu, pas le Président mais Chao)
« Para burlar la ley
Perdido en el corazón
De la grande Babylon
Me dicen "el clandestino"
Por no llevar papel. »